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• Sortie du 31 août : Ciel gris, moral au beau fixe

Le soleil a une nouvelle fois brillé. Brillé par son absence. Mais la pluie aussi a eu le bon goût de s’abstenir. La sortie fut donc à la fois sèche et grise, et néanmoins agréable : un bon temps pour faire du vélo, sans crainte des coups de chaud. Ce qu’ont apprécié les 13 participants, tout au long d’un parcours d’abord très plat, puis gentiment vallonné, (un peu plus de 1000 mètres de dénivelé), avec quelques raidards, tout de même : après Eply, ça chemine haut… Du côté de Pournoy-la-Grasse, pas moyen de faire du lard. Et si tu passes par Serrières, c’est plutôt sévère. Moralité : s’il n’y avait pas les grimpettes, on s’amuserait moins.

Les treize ont tenu à rouler groupés, et même si le peloton a peu à peu fondu, les délestages furent volontaires. C’est ainsi que Jean-Luc, le bâtisseur béné-fique (ouais…), a préféré rentrer avant de craquer, au motif qu’il a ces temps-ci beaucoup plus manié la truelle que tourné les manivelles. Puis c’est Gégé qui a abrégé, vu qu’il était de corvée de pluche pour son repas champêtre. Puis, sur la fin, les deux Jean (Yves et Marie) ont décidé de lever le pied, puis Franck et Georges en ont fait autant. Le peloton s’est donc réduit pour les 20 derniers km à Gaby Malto, Cri-cri V8, Ami-coco, Pierrot Parcours, Patou des Corbières, Le Mousse, et moi-même : les costauds ? Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Voilà, vous savez qui était là, pour cette dernière grande sortie de l’été (avec départ à 7h30).

Vous en déduirez que n’étaient donc pas venus tous ceux que je n’ai pas nommés… Par exemple, les deux « Belges », Marc et Jacques, qui étaient censés enchaîner « la Criquélion » et la sortie du jour : forte amende, par conséquent, comme promis. De même le président, abstentionniste récidiviste, le trésorier (plus rien dans le coffre), ou encore Nono, perdu sur on ne sait quel GR depuis belle lurette (fais-nous un signe, on s’inquiète) ; et de même l’Africain des Baronnies, le coach de Jean-Claude (lui aussi absent), et quelques autres, amateurs de grasse matinée ou bringueurs mal réveillés. Bref, y a du mou dans le pédalier parmi les Randos. Mais l’été indien arrive, va y avoir foule aux rendez-vous.

A bientôt pour la suite.

• Sortie du 24 août : Dans la lumière

Pas très nombreux, les Randos, ce matin, 11 au départ, plus Joseph, qui n’avait pas l’intention de faire tout le parcours et qui est parti en solitaire à l’avant, avant de trouver un complice en la personne de Jean-Marie B., lui aussi soucieux de rentrer avant midi (je crois). Donc, 13 pédaleurs tout de même, plus Georges sur la fin, qui n’était pas libre dès 8h.

Un très beau parcours, parsemé de côtes (1250 m de dénivelé à mon compteur), et donc de paysages agréables à l’œil, d’autant que la lumière, dans un air frais et humide, donnait un relief inhabituel aux paysages traversés. Lever la tête était un plaisir, en particulier à l’approche de la colline de Sion. De même que rouler sur un rythme tonique pour absorber les nombreuses grimpettes. Ce qui a parfois dispersé le peloton, mais de façon temporaire: lever le pied, ou s’arrêter si nécessaire, on le peut, on l’a fait, et personne n’est resté en rade. Pas même Hervé, à court d’entraînement, qu’on a escorté en fin de balade, à quelques-uns. Il faut dire qu’on se devait aussi de lui laisser une bonne impression pour sa dernière sortie avec nous : non, il n’est pas fâché, il a saisi une occasion de poursuivre sa carrière professionnelle assez loin d’ici, à Lille. Il va donc pédaler et courir dans les corons. Sa famille demeurant à Nancy, il nous fera un petit coucou de temps en temps. Tous nos vœux de réussite din chnord !

Une mention spéciale pour Marc et Jacques : ils étaient venus préparer « la Criquielion », une cyclo-sportive belge pleine de casse-pattes, qui aura lieu samedi prochain. Le vrai défi pour eux sera d’honorer la sortie du club du lendemain. S’ils se dérobent, c’est l’amende, et onze points de moins sur le permis de pédaler. Qu’ils se le disent !

• Sortie du 17 août : Un air de rentrée

Je rassure tout le monde : les Randos se portent bien, du moins ceux que j’ai revus ce matin, et ceux, un peu moins nombreux, qui ont fait la sortie du 15 août. Le coup de pédale est là, ça roule en rythme, l’enthousiasme ne faiblit pas, George est plus vaillant que jamais, les vétérans se portent bien, les plus jeunes ne se défendent pas trop mal. Le bémol, c’est la vilaine sciatique contre laquelle Gérard continue de se battre, sans pour autant renoncer à son activité préférée (comment fait-il ? Vous, je ne sais pas, mais moi, je ne pourrais pas).

Donc les vacanciers, les abstinents, rien de tel que de renouer bientôt avec le peloton si vous voulez retrouver de l’allant et des sensations. C’est mon cas, après pas mal de balades en solo, sur un rythme tranquille, propice aux découvertes. Il faut dire que le Cantal est riche de paysages superbes et très verts, de petites routes délaissées par les voitures, et de cols pas trop difficiles, même s’il faut en passer parfois par quelques pentes très raides. C’est de la moyenne montagne, un peu plus élevée que les Vosges, et surtout très différente sur le plan topographique, puisque les sites sont façonnés par les chaînes de volcans. Vaut le détour, et le séjour.

Donc, les vaillants Randos, ils étaient 16 ce matin, et 16 ensemble sont demeurés, c’est à noter, chacun y ayant mis du sien, pour que les écarts soient vite comblés, écarts provoqués par les grimpettes et le vent de face du retour. Un vent parfois bien costaud, et tout de même 1076 mètres de dénivelé (à mon compteur) au terme de cette étape de plaine.

La Moselle était à l’honneur cette semaine, cap au nord vendredi, cap à l’est aujourd’hui. Des routes pas trop familières, tranquilles et plutôt agréables. Le passage par Château-Salins a permis à Gaby de nous faire découvrir son « raccourci » : un tour de circuit dans la zone d’activités, et retour à la case départ … un peu de tourisme industriel, en somme. Merci Gaby, on retient l’idée. Marcel, lui, a su motiver ceux qui prenaient sa roue, en ne cachant rien des charmes de l’affriolante Charlotte. C’est fou l’effet que ça fait sur certains pédaleurs un peu ramollis. Merci Marcel, t’as un beau dos, comme on aimerait en voir plus souvent. Dommage que tu t’apprêtes à repartir vers d’autres horizons, avec Charlotte (Monique, ne le prends pas mal).

Pour terminer, une bonne pensée pour notre cher François Rollet (l’ex-président Prolo 1er), dont j’ai appris par Yves qu’il avait enfin surmonté ses problèmes de santé, et qu’il avait pu remonter sur son vélo. Comme il m’a transmis son bonjour, je le lui rends, très amicalement et au nom de tous.

• Sortie du 14 juillet : Patriotes

On peut être pluviophile et néanmoins patriote, puisque ce sont à peu près les mêmes qu’hier qui ont célébré la fête nationale sur leur vélo. Manquaient Christian, Jean-Christophe et Gaby, remplacés par Joseph, Didier et Jacques. Pas complètement remplacés, à vrai dire, puisque Joseph est retourné dans sa crèche dès qu’il a aperçu un nuage noir : dommage, vraiment dommage, puisqu’il s’est mis à faire soleil, et que nous n’avons pas été le moins du monde mouillés. Plusieurs averses nous ont précédés, mais on est à chaque fois passé trop tard pour bénéficier de la pluie. A mon grand regret, vous vous en doutez. Jacques, de son côté, ne nous a accompagnés que jusqu’à Roville, réunion de famille oblige.

Sur un parcours très roulant, on s’est franchement bien amusé. Une excellente partie de manivelles, même que Georges nous a confié avoir l’impression de retrouver ses sensations de jeune homme, du temps où il faisait des courses. Ce qui le ramenait à quelques soixante ans en arrière… on croit rêver.

L’ascension du jour, c’était celle du Haut du mont (en face de Charmes), une petite « Planche des Belles Filles », puisque ça se termine en cul-de-sac. En un peu moins dur, je vous l’accorde. Et si j’ai aperçu pas mal de planches, je ne peux pas en dire autant pour ce qui est des belles filles. Dommage.

Comme on passait par Chamagne, patrie de Claude le Lorrain, de Ségolène Royal, mais aussi de notre Patrick Nicolas, on a laissé ce dernier traverser en tête son village, sous les acclamations des siens. Enfin, ça aurait pu se passer ainsi, mais comme on était très en avance sur l’horaire prévu, les villageois n’étaient pas encore sortis de leurs tanières. En revanche, cette avance nous a permis d’en rajouter sur la fin, en faisant un crochet par la côte d’Azelot et celle de Richardménil. Un petit feu d’artifice final.

• Sortie du 13 juillet : Pluviophiles

Brassens l’a dit et chanté mieux que je ne pourrais faire :

Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps,
Le beau temps me dégoûte et m’ fait grincer les dents,
Le bel azur me met en rage…

La semaine dernière, nous étions trois, trois émérites pluviophiles, et ce matin trois fois plus lors du rendez-vous. Puis deux se sont ajoutés à ces neuf au bout de quelques kilomètres. Onze amoureux de la pluie, par conséquent, quelques amoureux timides, à dire vrai, et quelques vrais passionnés, dont je suis. Car rouler sous la pluie, décidément, ça me botte, moi. Je ne respire jamais mieux que sous la pluie. C’est sous les gouttes d’eau que je pédale dans l’huile, allez comprendre ! En un mot, je me suis régalé comme jamais.
Et je me dis que le seul produit dopant efficace pour moi, c’est la pluie ! Du dopage tout ce qu’il y a de bio !

Je ne le cacherai pas, c’est presque une fierté, puisque ça me fait un point commun avec Charly Gaul, et de nos jours avec Vicenzo Nibali. Tout pareil que je suis, pour peu qu’on fasse abstraction de la vitesse. Une paille ! Merci de ne pas tenir compte de la vitesse et de la moyenne. Vous êtes trop sympas. Je vous revaudrai ça : je prendrai plein de relais, promis, pourvu que ce soit sous la flotte, évidemment. La prochaine fois que ça tombe dru, je vous attends.

La vérité est qu’il ne faisait pas froid, que la pluie n’a été forte que lors du passage en Meuse, et qu’elle a davantage facilité les efforts qu’elle ne les a entravés. Et comme on a réussi à bien s’organiser, la longue balade, humide, puis ensoleillée (notez-le bien), a été rondement et agréablement menée.

Georges le Vénérable s’est encore distingué par son coup de pédale de jeune homme, Pierre a trouvé des aides dans la conduite du groupe, Jean-Christophe et Gaby ont réussi à pédaler en dedans quand il le fallait. Jean-Marie et Christian se sont frisé les moustaches. Amico a fait fonction de vélo-balai (sans qu’on en ait décidé ainsi, vu notre petit nombre), histoire d’aider Gégé ou Jean-Yves à revenir dans le groupe après des arrêts très personnels – mais ces deux-là ont tourné casaque avant qu’on atteigne Commercy : m’est avis que ce sont ne sont pas de vrais pluviophiles. Ou alors, ils avaient des choses à se dire qui ne nous regardaient pas. Mais on les a revus sur la fin, Gégé ayant crevé, et Jean-Yves, l’étant, crevé.

Patrick a évité de montrer son museau à l’avant, vu qu’il lui fallait digérer sa traditionnelle sortie du samedi matin, celle qui fait mal aux pattes, qui emprunte toujours le même itinéraire, de préférence à vive allure… une sorte de « foire aux vanités » pour coureurs en fin de cycle (merde, je sens que je vais me faire incendier pour ces propos sacrilèges).

Bref, on s’est bien amusé, on n’a pas pris de coups de soleil, on n’ était même pas rincés à l’arrivée.
Mais je m’arrête là, faut que j’aille au massage, vu que demain faut que je sois fringant pour la sortie du 14 juillet. Une fête nationale qui sera de toute façon bien arrosée pour moi (anniversaire oblige) ! Alors, si en plus il pouvait tomber quelques gouttes, ce serait vraiment le pied. Vous êtes cordialement invités.
Reynald

• Sortie du 6 juillet : La ligne bleue des Vosges

Première « longue » sortie de l’année, grâce à un départ à 7h30 : l’avantage évident, c’est de pouvoir aller un peu plus loin, et d’emprunter quelques routes que nous ne fréquentons pas habituellement. En roulant plein sud, jusqu’à Fauconcourt, on a pu apercevoir la fameuse ligne bleue des Vosges, et profiter de petites routes sinueuses et ondulantes. Une très belle balade, parmi les bois et les champs, des paysages certes modestes mais bien jolis, agréables à l’oeil et accueillants.

Ceux qui auront apprécié cette sortie ensoleillée étaient 15 au départ, puis 18, et même 19, quand s’est joint à nous un ancien licencié du club (Patrick Simon). Le début des vacances est probablement pour quelque chose dans le relatif amaigrissement du peloton. Il faut dire aussi que la section de Bouxières était sur le flanc (le dernier VVV vosgien a dû épuiser les forçats du braquet), et que la garde présidentielle avait posé un congé.

Comme tout le monde est en forme, le vélo-balai du jour (Christophe) n’a pas eu beaucoup de travail : l’ironie du sort est qu’il a dû s’attendre lui-même, puisqu’il est le seul à avoir subi une crevaison. Ironie redoublée en fin de sortie, puisque cette bonne âme a pris sur lui d’attendre des attardés après la côte de Saffais, et que personne ne s’en est aperçu, alors que nous nous étions lancés à toute allure dans la descente vers Rosières (autour de 75 km/h au compteur). Il a donc fait du chasse-patate jusqu’aux abords de Nancy (où Jean-Michel et moi l’avons revu). Sort cruel, on compatit, déjà qu’en ce moment il s’époumone comme une vieille 2 CV notre Cri-Cri 6 cylindres. Une mauvaise passe, à laquelle des vacances bien méritées vont mettre un terme.

On a aussi perdu peu à peu quelques éléments, pour des raisons diverses : bris de rayon (Jean-Yves, qui a pu téléphoner pour se faire rapatrier), raccourci pour cause d’invitation, ou d’évitement des dernières bosses, disparition mystérieuse (qu’est devenu Patrick sur la fin de parcours ?), longue évasion solitaire de Gégé, convaincu que la direction qu’il a prise à Lamath était la bonne, alors même qu’on lui criait qu’il faisait fausse route – mais il nous a rejoint à Damas-aux-Bois, lors de la pause. Nul doute qu’il s’était souvenu que « le parcours c’est sacré ».

A ce propos, j’en viens à la péripétie la plus embarrassante du jour : notre travailleur-très-méritant, l’émérite marcheur, le pèlerin de Compostelle, a confondu le chemin de Damas (celui de la révélation) et celui du reniement. Car c’est là, à Damas, qu’il avait prémédité de renoncer et de monter dans une voiture… Un apôtre de la cause cycliste qui troque son vélo pour une voiture, les mots me manquent pour qualifier une telle attitude. Nono, reprends-toi pendant qu’il est encore temps !
[correctif : Nono a continué seul, à vélo, jusqu’à son rendez-vous vosgien. Mille excuses]

Vous, je ne sais pas, mais moi, la sortie d’aujourd’hui (les journées VVV également), ça me donne des envies d’autres balades un peu plus lointaines qu’à l’habitude. On est en juillet, tout le monde ne travaille pas, on peut éventuellement se transporter en voiture ici où là. Des amateurs ? Des propositions ? Je vais y songer de mon côté.
Portez-vous bien,
Reynald

• Sortie du 29 juin : Un deux trois

Ils étaient où, les Randos, hier matin ? Aux abris, au dodo, au boulot ? Aux abois ? En tous les cas, pas à Brabois, pour le rendez-vous du club. Feraient-ils grève, les intermittents du vélo ?
M’est avis qu’ils avaient oublié que la pluie de la nuit s’arrête en général sur le coup de 8h. Et la pluie d’hier matin a bien cessé pile poil à 8h, même qu’on a immédiatement enlevé les impers, et pour ne plus les remettre de toute la sortie.
Qui ça « on » ? Puisque j’en cause, c’est que j’étais là, et de même Pierre et Marc, les rouleurs métronomiques, ce qui m’a permis d’appartenir d’emblée au « premier groupe », chose rare, et de rester dans les roues jusqu’à la fin. Si vous avez bien compté, nous étions donc trois. Pas un de plus. Trois amoureux du vélo que quelques gouttes de pluie ne rebutent pas. Tout au contraire, vu que refroidir la chaudière est une sage précaution pour qui prétend rouler tout l’été.

La sortie fut donc agréablement humide, gentiment vallonnée, toute en verdeur forestière et en blondeur des blés. Les cols de Blénod ou d’Uruffe, c’est tout de même de la grimpette du dimanche après les cols de l’Ardéchoise (pour Marc) ou ceux des Hautes Alpes (pour moi-même), des reliefs bien modestes après ceux, grandioses, de la montagne ; modestes, et donc reposants. Bref, on s’est bien reposé hier matin, pédalant dans l’huile et dans l’harmonie. Finalement, vous avez bien fait de ne pas venir, vous auriez gâché la fête !

On a tout de même fait quelques kilomètres en fin de parcours avec Dominique, du côté de Toul, puis de Nono après Velaine : le premier voulait s’assurer que la pluie avait cessé, le second voulait montrer son beau maillot Ouest Isol. Ce qui nous a fait un sujet de conversation : le Travailleur-très-méritant m’a expliqué à quel point les trois jours passés ensemble sur le vélo avaient rapproché les gars, certains étant peu aguerris, et qui ont eu bien besoin de l’aide des plus entraînés. Un vrai jeu d’équipe, une belle façon de pratiquer le cyclisme. Rien à voir avec la foire d’empoigne qui sévit jusque dans nos contrées… du moins, c’est ce qu’on m’a rapporté, moi je ne connais que des cyclistes calmes, attentionnés, solidaires, rien à voir avec ceux qui ne songent qu’à se tirer la bourre et à s’en mettre plein la vue. Vous n’en connaissez pas non plus, c’est bien ce que je pensais. Allez, c’est pas parce que le Tour de France approche (et va passer par la Lorraine), qu’on va se la jouer pro et se raconter des salades. Demeurons jaloux de notre privilège : faire des efforts, en baver parfois, mais avec plaisir, et pour le plaisir. Sans le gâcher, le pur plaisir de rouler. Seul ou en groupe.

« Si on te demande à quelle moyenne tu as roulé, ne réponds pas. Nous les petits, les moyens, nous n’avons pas les moyens de la moyenne », disait un écrivain-cycliste de ma connaissance.
A bientôt, pour la suite,
Reynald

NB : beaucoup de photos ont été prises ces temps-ci, on va veiller à en mettre en ligne (sur notre site). En attendant, comme j’aime bien les vaches (animal philosophique par excellence, selon Nietzsche, puisqu’il sait ruminer longuement), voici un souvenir d’une rencontre très amicale en haute montagne :

Vaches

• Sortie du 8 juin : Première chaleur

Oui, c’est dur pour des Lorrains habitués à une certaine fraîcheur de passer aussi soudainement à une quasi-canicule. Il est vrai qu’il y a ceux qui aiment ça, la chaleur, et ceux qui l’aiment moins. Moi, une température modérée,  c’est ce que je préfère ; et avec une petite bruine de temps en temps, c’est vraiment parfait. Chose rare cette année, on l’a tous remarqué, car la pluie nous oublie, l’ingrate. Incontestablement, la planète se réchauffe (ce qui est une fausse bonne nouvelle). Je me dis qu’au lieu de se marier avec l’Alsace, la région lorraine devrait songer à se rapprocher de la Provence, ça nous mettrait la mer à une encablure (avec le pastis en prime), et pour descendre on aurait le mistral dans le dos.

Rares également sont les crevaisons en cette belle année propice au vélo. N’est-ce pas Jean-Marie (le JMS) ? Alors, tu devrais éviter de rouler avec des pneus entaillés et des chambres à air toutes collées tellement tu les fais durer. Je sais bien que les pansements, ça te connaît, mais c’est pas une raison pour nous mettre des bâtons dans les roues : avec ta crevaison très matinale, on a laissé filer des échappés qu’il a fallu rattraper ensuite en cravachant. Des efforts matinaux inappropriés par une telle chaleur, avec des gaillards qui n’ont toujours pas appris à donner le bon tempo (mais je n’y reviens pas, c’est sans solution, la cause est désespérée).

On s’est quand même regroupé avant Haroué, ce qui m’a permis de nous compter : sauf erreur, on était 19 à pédaler sous le cagnard, dont un invité de marque, le jeune Xavier (l’âge de mon premier fils), dont j’ai eu le plaisir de faire la connaissance grâce au séjour en Ardèche : il est du genre à dévorer le Ventoux tel « un cannibale engloutissant le mollet d’un archevêque » (pour citer à nouveau la délicieuse expression d’un journaliste à propos de Poulidor). Un vrai grimpeur, et un excellent conducteur (je voyageais avec lui, et JMS, le spécialiste du pansement pneumatique), un chauffeur courtois, qui salue et remercie les postes de péage (même inhabités) – une sage précaution, en réalité, puisqu’on n’a connu aucun ennui avec les péagistes ni avec la maréchaussée.

Comme j’étais le vélo-balai du jour, revêtu du maillot distinctif créé par le Grand Organisateur Gégé, j’ai eu le privilège d’escorter notre trésorier : il faut dire qu’Oncle Picsou était vraiment dans la panade. Le coffre où il planque ses ressources avait été fracturé, et donc sans ressources il était sur la route, surtout dès que ça montait. Ah, on ne dira jamais assez les vertus de l’entraînement ! Ceci dit, faut pas exclure un coup de chaud, j’entendais des bruits de friture quand je m’approchais. Dominique, pédaler dans l’huile, c’est le pied, mais pas dans l’huile bouillante, malheureux !

Lors de la pause de Diarville, la sagesse l’emporte : deux groupes. Délesté du balai, j’ai osé aller devant, avec les écraseurs de manivelles, histoire de tester mes derniers achats (un cadeau de mon épouse, pour tout révéler). Eh oui, après tant d’années de médiocre pédalage, je me suis résolu à m’équiper de vraies pédales de cyclistes, avec des cales larges, fixées sur de bonnes godasses rigides. J’exagérerais si je disais que c’est le jour et la nuit, mais il y a de ça : entre mon vieil attirail de vététiste et cet équipement quasi professionnel, il y a autant de différences qu’entre… entre, par exemple, une micheline des années 50 et un moderne TGV ; entre la poussée d’Archimède et une poussée d’urticaire, entre un Serbe (ou un Espagnol) et un Français à Roland-Garros,  entre… tout ce que vous voudrez, vous pouvez continuer la liste (entre un Dominique qui pédale dans la semoule et un Georges qui se frise la moustache ?).

Donc, avec ma forme du moment et mes pompes magiques, mon seul problème c’est que je fais monter le cardio, vu que les efforts me sont nettement plus faciles. Donc, donc, vu mon grand âge, je vais devoir dompter la machine et ne pas frimer comme un jeune mousse.

Mousse, ça me fait songer que c’est Marcel (je ne peux pas tout expliquer mais il y a vraiment un rapport, une parenté, même) qui m’avait fichu la honte avec mes pseudo-pédales ; et qui m’a donc convaincu d’en changer. Marcel, tu ne disais pas de conneries (pour une fois), je te remercie donc et on boira ensemble une bonne bouteille pour fêter cela, dès que tu seras remonté du sud.

Ce qui me conduit à en finir avec ce billet déjà bien long : les deux prochains dimanches, je serai absent, puisqu’avec le GO GG, Pat le Kompact, Guy l’Africain des Baronnies et JCH le Rouleur Tête-dans-le-Guidon, nous allons y aller, vers le sud : nous allons traverser les Alpes sur nos machines à pédales. Une aventure grandiose, que je me dis. On verra. On vous racontera.

Roulez bien, enroulez, puis déroulez, mais ne dérouillez pas !

Le secrétaire des CRN

• Sortie du 1er juin : Paysages

Voici un retour tardif sur la sortie du 1er juin, la faute aux tâches post-professionnelles que j’avais laissées de côté et qui sont devenues plus qu’urgentes. En termes clairs, je suis complètement à la bourre (au point que j’ai renoncé à l’alléchante sortie VVV de ce jour, qui promettait de plancher sur les Belles Filles).

Le privilège de la sortie à vélo, c’est qu’on entre dans les paysages. Au lieu de les voir à distance on est « assis dedans », comme le dit fort bien Paul Fournel (dans Besoin de vélo) : « Etre dans le paysage, dans sa chaleur, dans sa pluie, dans son vent, c’est le voir avec d’autres yeux, c’est l’imprégner en soi d’une façon instinctive et profonde. »

Ou comme le dit Didier Tronchet : « Tout corps placé sur un vélo voit son regard sur le monde déplacé ». J’arrête là les citations, vous pourriez vous lasser. Mais c’est bien ce que je retiens de la randonnée d’hier : de la lumière, de la douceur, du vert partout, une pédalée facile, un tempo raisonnable (encore que soutenu), tout favorisait cette expérience du vélo comme machine à s’imprégner des paysages.

La longue montée vers Brabois permet de prendre immédiatement de la hauteur, de prendre ses distances d’avec la ville. Une fois passée l’intersection du tram, on peut s’offrir, à main droite, le charme des courts lacets qui sont source, un instant, d’un premier dépaysement.

La forêt est bientôt là, après la traversée de Clairlieu (je me souviens qu’autrefois il n’y avait là que des prés), la route de Maron forme une sorte de couloir végétal, avec ses bas-côtés d’herbe fraichement coupés et son double rideau d’arbres, assez hauts pour dissimuler le désastre de l’antique forêt abattue par la tempête de décembre 99. La plongée sur le village prolonge cette impression en y ajoutant le frisson de la vitesse.

Mais pouvoir ensuite évoluer à distance du trafic routier a plus d’attraits encore : la piste cyclable longe la Moselle, l’ouverture sur le fleuve alterne avec un écran végétal, l’étroitesse de la voie renforce l’impression d’intimité, jusqu’à ce que les étangs, sur le côté opposé, offrent l’illusion d’un passage qui franchirait les eaux.

Les charmes du trajet, au-delà de Pierre-la-Treiche, sont d’une nature différente : on se déplace dans des espaces ouverts, à la respiration plus large, et qui réclament une accommodation du regard. Il y a plus à voir, alors que l’œil ne peut aisément se fixer. On ne peut tout embrasser, mais il suffit bien que tel ou tel détail se signale à l’attention du passant qui roule. Et puis, on sait pouvoir compter sur la sympathie des vaches, blanches ou rousses, qui adorent regarder passer les cyclistes plus encore que les trains. A l’occasion, on envie la placidité douce des moutons (ils étaient nombreux sur la route menant à Battigny). Le long faux plat qui menait à Favières avait, auparavant, réduit la perspective en nous rendant la proximité des bois et des ombrages.

Ce qui ajoute aussi aux plaisirs du trajet, ce sont les courbes et les modestes reliefs de la chaussée. Virer, monter, descendre, c’est le menu de choix du cycliste. Les longues portions plates peuvent être reposantes, mais on y risque l’ennui. Quant aux lignes droites interminables, on les redoute, elles sont une punition, et plus encore si elles ont le mauvais goût d’être pentues. Rien de tout cela ce dimanche, routes et paysages, sans être surprenants ni pittoresques, étaient assez variés pour que l’amateur de vélo se sente récompensé de ses modestes efforts.

Des efforts, certes il fallait en consentir un peu pour monter jusqu’à Thélod, ce dont une partie du peloton s’est dispensée. Dommage, comme me l’a suggéré Jean-Luc, pour une fois qu’on se faisait « intello »… Une bonne occasion ratée de prendre de la hauteur. Efforts, de même, pour se hisser sur le plateau de Brabois, ce que d’autres ont évité, s’offrant une balade-fraîcheur vers Méréville. Si bien que la fin de la randonnée a fait éclater la cohésion jusque là préservée, puisqu’on était même allés jusqu’à ne pas nous scinder en deux groupes lors de la pause d’Autreville (autre ville, autres mœurs). Rouler ensemble dans une deuxième partie de randonnée, c’est possible, bien qu’un peu compliqué. Au fait, nous étions 15 au rendez-vous, puis 19 du côté de Gye, le vingtième jouant son rôle habituel d’éclaireur mystérieux. J’ai fini par l’apercevoir, pendant dix secondes au moins. Jean-Yves, sur quelle planète roulais-tu ?

Il faut dire qu’avant comme après la pause, on continue de manquer de véritables régulateurs, capables de trouver et de garder le bon tempo. Je me suis fendu d’un conseil qui a bien fonctionné sur quelques secteurs : il suffit que ceux de devant pédalent en dedans dès que ça monte. Pas sorcier, tout de même ! Les quelques km/h de gagnés, c’est-à-dire de perdus pour ceux qui sont à coup sûr capables d’aller plus vite, ça permet à tous de garder le contact. Et, le cas échéant, de ne pas se retrouver la tête dans le vent. On pédale en dedans, et on jette un œil derrière, histoire de vérifier qu’on est dans le bon rythme.

Un petit groupe de régulateurs, qui se relaient régulièrement, voici ce qu’il nous faut. Et qui se relaient vraiment, le premier s’effaçant, sans que le suivant ait à produire un effort. Pas comme ceux qui, à nouveau, ne sont passés devant dimanche que pour le plaisir de ressentir et de montrer leur force. Relais, connais pas ! Moi moi costaud, admirez ! Franchement, on s’en fout. Faites vous plaisir de temps en temps, d’accord, c’est légitime, tout le monde en a envie au moins une fois lors d’une sortie. Mais quand l’heure est aux relais et au maintien du bon tempo, jouez le jeu, le jeu d’équipe, et signez par là votre appartenance au club, en conjuguant l’utile et l’agréable. Le plaisir n’est pas moins grand, il est  différent, et il a pour lui d’être partagé. Elémentaire, tout cela. N’est-ce pas Jean-Claude, qui ne se cache pas d’agir parfois comme un gamin ? Tu n’es pas le seul, c’est bien le problème. On peut en sourire, mais parfois c’est vraiment gonflant.

Bon, comme « le vélo rajeunit ceux qui le touchent » (René Fallet), on a tout le temps devant nous pour faire mieux. Quant aux paysages, c’est chaque semaine qu’on peut s’en imprégner. Leur accès est gratuit.

J’allais oublier : Gérard a non seulement rempli la tâche de vélo-balai, ce qui nous a permis de ne perdre personne, mais il a apporté un gilet de sécurité transformé en emblème de la fonction. C’est moi qui l’ai récupéré, ce qui, sauf réclamation, me désigne pour le porter dimanche prochain. Reste à trouver les régulateurs.

Bonne semaine,
Votre secrétaire.

• Sortie du jeudi de l’Ascension (29 mai)

Ce matin, sensation de raideur et de jambes cuites. Bizarre, car je crois me souvenir que j’ai passé la journée d’hier assis. Assis dans ma voiture, assis lors du petit-déjeuner, assis lors du repas de midi, assis toujours et encore. J’en suis sûr puisque j’ai aussi les fesses en compote. Doit y avoir une explication, d’autant que le plus souvent, j’étais assis mais en mouvement. J’ai dû me mouvoir en étant assis tout en sollicitant mes guibolles. Voici que ça me revient, la lumière se fait : il n’y a guère que le vélo pour produire cet effet (jambes et fesses endolories) et permettre ce résultat : on fait tourner un pédalier sur lui-même et ça fabrique du mouvement vers l’avant. Et quand on reste assis et actif sur un vélo pendant un grand nombre d’heures, les jambes s’en souviennent.

Pour tout dire, nous étions 28 pédaleurs assis sur leur machine lors de la traditionnelle sortie dite du 200 km Audax, 22 licenciés du club et 6 invités (Marc H., Ludovic, Johann, Olivier, Laurent et Bernard S.). Assis pour la grande randonnée du jeudi de l’Ascension. Qui est le jeudi des ascensions, en général (même en Meuse l’an dernier, ça n’arrêtait pas de monter et de descendre). Et hier, le menu l’était bien, ascensionnel : beaucoup de petites côtes, des montées plus sérieuses, Défilé de Straiture, col du Collet, route des crêtes, sommet du Hohneck en prime (pour l’élite des grimpeurs), col de la Croix des Moinats. Pas moins (d’après mon compteur) de 2241 m de dénivelé.

Voici ce que ça donne en résumé, de Charmes à Charmes en passant par monts et par vaux

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Et on voudrait que les jambes ne s’en souviennent pas, d’avoir effectué un tel « brevet Audax » ! Qui peut le prétendre ? Qu’ils osent les audaxieux ! Je me suis dit récemment, preuves à l’appui, que le Ventoux fait le vantard (forcément, on est fier, c’est humain, même si on a pris tout son temps pour escalader cet Everest) : le brevet ferait-il le bravache ?

A propos d’Audax, on était censé réaliser l’ensemble à 22,5 km/h de moyenne : mon compteur m’indique 24,2 (et certains, qui ont grimpé plus vite, doivent l’avoir explosée, la moyenne Audax). On n’est pas sérieux, on aime enrouler le braquet, et pour peu qu’on ait pris du retard (des montées un peu molles pour les plus contemplatifs, à l’auberge une pause de 3/4 d’heure plus longue que prévu), on rentre ventre à terre. Et la chose étrange, c’est que tout le monde oublie alors la fatigue et le labeur des montées pour se mettre au diapason et rouler à 30-32 de moyenne sans discontinuer. L’impression que j’ai souvent eue en pareil cas, c’est qu’on passe à ce moment-là en pédalage automatique : on laisse faire, les jambes ont pris le pli, c’est à peine si on les remarque. On a même l’illusion que ça pourrait durer comme cela longtemps, pour peu qu’on ne s’arrête pas, tout en réalimentant régulièrement la chaudière.

Pour ce qui est du parcours, un très beau parcours, on peut remercier notre grand Noël, notre Nono randonno, qui l’avait tracé, et qui nous a fait découvrir la bonne auberge de la Cholotte et les petites routes forestières environnantes. Et partager, hélas, sa frustration, puisqu’une sale bactérie lui a mangé ses forces et l’a privé de l’essentiel de la randonnée. Y’a pas de justice ! C’est pas Noël tous les jours, on le sait bien, mais précisément ce jour-là, c’est vache ! A moins que… à moins que ce soit en toi le pécheur, le pénitent pèlerin de Compostelle, qui ait été frappé ? Avec tout ce que j’ai fait pour le salut de ton âme, je me sens moi-même désavoué. On envisagera d’autres méthodes. Les précédentes ne valaient pas des pets-de-nonne.

Au chapitre des remerciements, on n’oublie pas nos accompagnateurs de la voiture-balai, fort précieuse hier, avec les nombreux changements de température qu’il a fallu endurer et qui appelaient de fréquentes adaptations vestimentaires (fraîcheur du petit matin, réchauffement corporel lors des grimpettes, froid humide des crêtes, chaleur de la vallée ensuite). Merci, donc, à François, Daniel et Valéry.

Un mot aussi sur les costauds qui ont pris le vent de face au retour : s’ils ont fait d’abord n’importe quoi, les costauds (ceux du club et les autres), comme si on en avait quelque chose à battre de leurs très relatives performances (tout dépend toujours de ceux à qui on se compare), faut convenir qu’ensuite ils se sont mis au service du groupe, ils ont assuré le bon tempo, vif mais acceptable par tout le peloton. Comme quoi, rouler de façon cohérente et solidaire, c’est possible. Mais ce n’est jamais gagné d’avance, on ne le sait que trop.

J’en viens à l’essentiel : la sortie avait été nommée « la Georges Barban », histoire de fêter dignement les 80 ans du moins jeune des licenciés du club. Georges aurait pu se contenter de cet hommage, et nous faire le plaisir de participer au repas. Mais Georges n’aurait pas été Georges, le vaillant vétéran dont nous connaissons l’ardeur pédaliste. Il a donc accompli ses 200 km comme les autres, comme les jeunots du peloton, acceptant tout au plus quelques encouragements moraux et manuels au plus fort des montées (il faut dire que c’est gratifiant de jouer les soutien-georges… désolé, je ne le ferai plus). Georges, on l’envie, on se demande où on en sera à son âge. Lui, c’est bien simple, il n’a pas 80 ans, mais 4 fois 20 printemps. Et s’il est unanimement apprécié, c’est qu’il est aussi un modèle de courtoisie et de modestie. Précieuses qualités pour la bonne marche d’une association comme la nôtre. A faire confiance à Georges, l’amitié se reforge ! Ce pourrait être la devise du club.

Il y aura pas mal de photos de cette « Georges Barban » 2014 ; Jacques m’a déjà envoyé les siennes. On est toujours à la recherche de la meilleure solution pour que toutes les photos soient facilement accessibles sur le site. Ce ne devrait plus tarder.
Maintenant repos, massage, relaxation.

Et ci-dessous et en pj, au centre de l’image, le héros du jour (photo prise par Jacques, en haut du Défilé de Straiture).
Reynald

le héros du jour