• Sortie du 6 juillet : La ligne bleue des Vosges

Première « longue » sortie de l’année, grâce à un départ à 7h30 : l’avantage évident, c’est de pouvoir aller un peu plus loin, et d’emprunter quelques routes que nous ne fréquentons pas habituellement. En roulant plein sud, jusqu’à Fauconcourt, on a pu apercevoir la fameuse ligne bleue des Vosges, et profiter de petites routes sinueuses et ondulantes. Une très belle balade, parmi les bois et les champs, des paysages certes modestes mais bien jolis, agréables à l’oeil et accueillants.

Ceux qui auront apprécié cette sortie ensoleillée étaient 15 au départ, puis 18, et même 19, quand s’est joint à nous un ancien licencié du club (Patrick Simon). Le début des vacances est probablement pour quelque chose dans le relatif amaigrissement du peloton. Il faut dire aussi que la section de Bouxières était sur le flanc (le dernier VVV vosgien a dû épuiser les forçats du braquet), et que la garde présidentielle avait posé un congé.

Comme tout le monde est en forme, le vélo-balai du jour (Christophe) n’a pas eu beaucoup de travail : l’ironie du sort est qu’il a dû s’attendre lui-même, puisqu’il est le seul à avoir subi une crevaison. Ironie redoublée en fin de sortie, puisque cette bonne âme a pris sur lui d’attendre des attardés après la côte de Saffais, et que personne ne s’en est aperçu, alors que nous nous étions lancés à toute allure dans la descente vers Rosières (autour de 75 km/h au compteur). Il a donc fait du chasse-patate jusqu’aux abords de Nancy (où Jean-Michel et moi l’avons revu). Sort cruel, on compatit, déjà qu’en ce moment il s’époumone comme une vieille 2 CV notre Cri-Cri 6 cylindres. Une mauvaise passe, à laquelle des vacances bien méritées vont mettre un terme.

On a aussi perdu peu à peu quelques éléments, pour des raisons diverses : bris de rayon (Jean-Yves, qui a pu téléphoner pour se faire rapatrier), raccourci pour cause d’invitation, ou d’évitement des dernières bosses, disparition mystérieuse (qu’est devenu Patrick sur la fin de parcours ?), longue évasion solitaire de Gégé, convaincu que la direction qu’il a prise à Lamath était la bonne, alors même qu’on lui criait qu’il faisait fausse route – mais il nous a rejoint à Damas-aux-Bois, lors de la pause. Nul doute qu’il s’était souvenu que « le parcours c’est sacré ».

A ce propos, j’en viens à la péripétie la plus embarrassante du jour : notre travailleur-très-méritant, l’émérite marcheur, le pèlerin de Compostelle, a confondu le chemin de Damas (celui de la révélation) et celui du reniement. Car c’est là, à Damas, qu’il avait prémédité de renoncer et de monter dans une voiture… Un apôtre de la cause cycliste qui troque son vélo pour une voiture, les mots me manquent pour qualifier une telle attitude. Nono, reprends-toi pendant qu’il est encore temps !
[correctif : Nono a continué seul, à vélo, jusqu’à son rendez-vous vosgien. Mille excuses]

Vous, je ne sais pas, mais moi, la sortie d’aujourd’hui (les journées VVV également), ça me donne des envies d’autres balades un peu plus lointaines qu’à l’habitude. On est en juillet, tout le monde ne travaille pas, on peut éventuellement se transporter en voiture ici où là. Des amateurs ? Des propositions ? Je vais y songer de mon côté.
Portez-vous bien,
Reynald