Une sortie sous le signe du passage à l’heure d’été : il faisait donc très beau. Il est vrai que cela devient une heureuse habitude en 2014.
Et une sortie tout en « monts et jardins », grâce à notre hôte, « Laxou ça roule », qui avait une nouvelle fois bien fait les choses : quelques monts (la grimpée de Laxou pour commencer et finir, le toboggan de Sexey, le mur de Maron) et beaucoup de jardins, sans compter la campagne lorraine, semblable déjà à un vaste et beau jardin fleuri.
Une bonne vingtaine de Randos ont tenu à en être, ce qui fait un très honorable taux de participation. D’autant, sur le plan qualitatif, que plusieurs convalescents étaient présents, plus un VVF en piètre état (un valeureux vétéran fêtard, n’est-ce pas Gégé) et un VVM fatigué (M comme marcheur) qui avait, la veille, usé ses semelles en Alsace et abusé de la tartiflette.
En revanche, ni M. Hénart ni M. Klein ne s’étaient déplacés pour nous expliquer comment ils vont transformer Nancy et ses environs en fabuleux domaine cyclable. Dommage.
Le coup de pédale était vif, l’élan était pris, jusqu’à ce qu’une crevaison le brise, l’élan. Entre nous, crever avec un pneu neuf, c’est du vice, vous ne croyez pas ? Ou de la pure malchance ? Mais tout le monde attend et ça repart. Puis ça se sépare : plusieurs ayant déploré, dès la semaine dernière, la modestie de la distance, l’idée d’ajouter une petite boucle avait fait son chemin. Un tout petit bout de chemin, faut croire, puisque nous ne fûmes que six à rallonger le parcours… Ils étaient passés où, les volontaires, les dévoreurs de bitume, les affamés ? Il est vrai que ceux qui avaient à haute voix clamé leur souhait d’un parcours plus long avaient réglé le problème en ne venant pas… Bulletin blanc, en somme. Ce qui est bien une façon de s’exprimer. Ouais, une façon…
Je peux donc vous dire que la rallongette de Foug fut fort agréable, la végétation y était encore plus avancée, les foules s’étaient massées dans les villages pour nous acclamer, les barrières de la piste du canal avaient été ouvertes, le vent était favorable dans les deux sens. Le rêve, quoi.
Du gros peloton qui n’en a pas profité, je ne peux, en revanche, rien dire. Sauf que ses membres avaient tout englouti du buffet de Chaudeney, ne nous laissant que des miettes. Moralité : ce sont ceux qui pédalent le moins qui mangent le plus. Tout s’explique.
Attention, la semaine prochaine le rendez-vous est à 8h. A la passerelle de Champ-le-Boeuf. Passerelle dont j’ai appris grâce au descriptif de « Laxou ça roule » qu’elle s’appelait « la passerelle Mickaël ». Recherche faite, cela renvoie au nom d’un enfant tué en 1992 en voulant traverser l’autoroute A 31. Ce qui m’a rappelé qu’avant que la route elle-même qui longe l’autoroute ne soit construite (jusqu’au niveau de la zone de loisirs de la forêt de Haye), on sortait à vélo de Nancy et on y rentrait en empruntant les bandes d’arrêt d’urgence, frôlés par les voitures et les camions. Une folie !
Bonne semaine,
Reynald
PS : en pièces jointes, deux autre photos ramenées du voyage en Inde. Deux usages singuliers des machines à pédales.