Presque parfaite (28 juin)

Parfois, nous vivons une sortie parfaite ; parfois, nous ne faisons que la frôler : une météo très favorable, sans la grosse chaleur des derniers jours, une belle affluence : plus de 20 présents, dont quelques amis VVV, quelques inconnus, dont un duathlète (Jean Thomas ?) et un triathlète de haut niveau (Fabien Carpentier), sans oublier l’ex Rando devenu Lillois (Hervé Blanchard, sur son vieux destrier à cale-pieds) ni la charmante néo-rando Cécile. Du beau monde, quoi ! Et un bel enthousiasme collectif. Tous s’élancent, la jambe légère et le coeur content.


Hélas, à peine partis, on perd Jean-Claude, qui dément d’abord avoir crevé, avant de l’admettre, faut croire, et qu’on s’aperçoive trop tard qu’il n’est plus là. Pire, on ne comprendra que bien plus loin qu’on a aussi perdu Gégé, Jean-Marie B., Marco, Michel V. et Amico (qui, lui, était en retard au rv et qui ne sera pas mécontent de trouver des compagnons de route). On perdra aussi le Lillois (à quel moment ?) et l’autre Jean-Marie (dit « Pansement »), mais de sa part ce sera volontaire.


Il faudra une seconde crevaison, près de Royaumaix, pour qu’un contact s’établisse avec l’arrière, et qu’on finisse par retrouver les trois plus vaillants des attardés (Marco, Amico et Michaelo – pour la rime), qui ont eu la bonne idée de couper vers Tremblecourt pour venir à notre rencontre. Manoeuvre réussie.Dire que le train fut vif n’est pas mentir, un bon 28 de moyenne, pour 105 bornes et un D + de 1000 m, ça me rappelle ma jeunesse … merci les gars, et plus encore merci à Super-Bianchi, mon Valeureux Aérien Électrique ! Il faut dire que le jour où les athlètes et les gamins (les non-retraités) unissent leurs forces, il ne fait pas bon rouler sur le mulet. En revanche, quel pied que de dévorer la côte de Bratte en dépassant la vitesse autorisée !


Ce qui a rendu la sortie sous toute proche de la perfection, ce sont aussi les deux modifications apportées au programme prévu : éviter la route de la Petite Suisse, fraîchement recouverte de gravillons, ainsi que la route forestière des Rais (de Frouard au parc de Haye), dont l’état se dégrade d’année en année. Suggestion : en cette période très favorable à l’essor du vélo, convaincre nos édiles d’en faire une belle voie cyclable … on peut toujours rêver.
Faisons un pari plus réaliste (encore que) : la prochaine fois, on se donne un vrai de vrai vélo-balai et on réussit la sortie parfaite !