Une belle virée (15 mars)

Sortir en groupe ou s’abstenir ? Ce matin, ils sont quinze (puis seize avec Franck) à préférer le grand air au confinement. Mais spontanément, lors du RV, ils se placent à distance respectueuse (voir la photo). Ils éviteront ensuite de cracher, ou de balancer à tout-va leurs sécrétions nasales. Ils n’échangeront pas leurs bidons, ni ne partageront des barres de céréales. Bref, ils auront veillé réciproquement à ne pas se mettre en danger. À priori, ils n’ont pas pris plus de risques qu’en allant faire leurs courses, ou en allant voter ; et même plutôt moins.

Ceci dit, étant par ailleurs l’organisateur des sorties VVV, je vais rester à l’écoute des conseils prodigués par les spécialistes de la santé. En espérant que chacun d’entre nous ne soit pas contraint prochainement de rouler seul.

La bonne nouvelle du jour, c’est que le virus n’empêche pas le printemps de venir à son heure : arbres en fleurs, soleil, douceur. Un pur régal. Un parcours agréable, familier, mais plus lacustre qu’à l’ordinaire : grandes étendues d’eau du côté de Port-sur-Seille, à deux doigts de devenir Port-sous-Seille, tant la rivière prend là ses aises.

Le contrat de départ sera respecté : un seul groupe jusqu’à Atton. Ensuite, mon VUP m’invite à veiller sur ceux de l’arrière, avant et après la pause de Rouves. Ce faisant, à moindre vitesse, on goûte plus encore les prémices du printemps. Mais je l’avoue, je cède à la tentation dans la côte de Morey : celle de mettre le turbo, et de savourer la sensation de l’avaler à grande vitesse. Désolé pour Gaby et quelques autres scotchés sur la route, alors que je progressais à 32 km/h … Disons que je me suis offert une brève entorse à ma ligne de conduite : abriter, protéger du vent mes petits camarades. En évitant de projeter des gouttelettes fatales.

La période est pleine d’incertitudes, mais se maintenir en bonne santé grâce au sport ne semble pas une mauvaise chose. Faire des virées à vélo ne virera pas le connard virus : à tout le moins, elles devraient permettre de patienter jusqu’au retour de jours meilleurs.
Reynald :
Je me permets de souhaiter en votre nom à tous une convalescence pas trop pénible à notre ami Jean-Claude Huret, victime d’une bien mauvaise chute à VTT.