Archives de l’auteur : Reynald

• 14 juillet

Compte rendu présidentiel

Voici un bref résumé de la sortie du 14 juillet. La patrouille de France était composée de Gégé le leader plus de 100 milles heures de pédalage, accompagné de Jérome et Patrick Nicolas sur les cotés et de Amico à l’arrière. Après 1/2 H de vol Franck rejoint l’escadrille au niveau d’Art sur Meurthe. La formation met le cap sur Lagarde. Le leader et Patrick  actionnent la variante faute de Kérosène. Au niveau de Marainviller l’avion ravitailleur piloté par Patrick Corne nous rejoint. Enfin peu avant L’atterissage le pilote solo Jean Yves complète les aviateurs du jour.

En levant la tête ce matin vous nous avez peut être vu passer avec notre panache bleu/blanc/rouge.

Demain dimanche venez voler avec nous. La piste de décollage sera pour la première fois au rond point du Vélodrome avec un décollage prévu à 7h30 pour monter vers Brabois et le Saintois.

Le vélo donne parfois des ailes surtout par beau temps.

• Montsec et vent d’est (1er juillet)

Bref retour sur la sortie d’hier :

Beaucoup de Randos avaient des raisons d’être ailleurs qu’au rendez-vous de la passerelle CLB : les montagnards du BRV qui allaient suer sang et eau sous le cagnard, les décrocheurs qui peinent à se souvenir qu’ils ont un vélo, les vacanciers bloqués dans les bouchons, les lève-tard de l’été, les heureux participants au séjour vélo dans la Drôme tout juste revenus à Nancy… si bien que six seulement s’élancèrent sur le coup de 7h30 : Pierre V., Christian, Gégé, Amico, et tout de même deux Drômois en pleine forme, Gaby et moi.
Le fort vent d’est propulse à grande vitesse ce petit monde jusqu’à Toul, puis Lagney et Bouconville. On mange notre pain blanc en premier. Ensuite, les uns se font la butte de Montsec, tandis que Gégé et moi filons sur Beaumont. « Filer », le mot est fort puisqu’il faut remonter au vent. N’empêche, les deux ancêtres (74 ans de moyenne d’âge) s’offrent un retour dynamique, qui ne laisse aucune chance aux Montsechois de les rattraper. Arrivée à la maison dès 11h15 pour moi, à peine plus pour le Saulxurois. Cela valait la peine de se lever, et de profiter d’une relative fraîcheur matinale.

• Le plein de plaine (3 juin)

On l’a fait ! On a pu rouler ensemble pendant un certain temps, en un seul groupe, du moins les 13 qui étaient au rendez-vous. Si les 2 ou 3 autres qui étaient de sortie en avaient fait autant, la performance eût été encore meilleure. Le terrain s’y prêtait : du plat, que du plat pendant près de 50 km, jusqu’à Charmes et l’approche du fameux Haut du Mont, une pente modeste qui mène au mont du haut et à son monument en hommage à la « victoire lorraine »  d’août 14. Une victoire qui n’a rien réglé, comme on le sait. Novembre 18 était encore loin.
Ensuite, séparation entre ceux qui veulent en faire un peu moins, et les autres qui pour le coup vont en faire plus, et plus que prévu. À cause d’une petite erreur qui leur fera effectuer une grande boucle passant par Nomexy, au lieu de la petite qui se contentait de Vincey (qui ne fut pas pour autant évincé). Mais ces huit-là auront eu le plaisir, sur la route de Mirecourt, de monter une longue et douce côte ouverte sur de vastes panoramas. Puis de rejoindre à grande vitesse la vallée de la Moselle, avant de remonter au vent avec une belle énergie, puisque c’est à l’aller qu’il fut favorable, le vent. Mais la route de Bayon n’a bâillonné personne.
Plus loin, deux nouveautés à signaler : la réfection du tronçon Bayon-St Mard, et mieux encore celle de la côte située après Ferrières, qui était un champ de patates et qui est devenu un vrai billard : on y a même l’impression que ça ne monte plus, tant le revêtement est devenu roulant ! Il y a comme cela des petits bonheurs dont le cycliste est friand.
Le rythme ayant été soutenu, nous sommes rentrés dans les temps, malgré la longueur du trajet (121 km pour moi, nettement plus pour Marcel et Gaby, qui eux, ont dû rentrer un peu tard : se sont-ils attirés les foudres domestiques ? Mon petit doigt me dit que non). Le respect du temps a donc tenu au tempo adopté, mais aussi au profil fort peu vallonné du parcours : une platitude dont il ne faudrait pas abuser, car, par définition, ça manque un peu de relief.
J’ai oublié de dire que c’était la première sortie de l’année avec un départ dès 7h30, et qu’on a bénéficié d’un temps idéal. Bizarrement, c’est ce que Météo-France avait prévu… Comme quoi on peut parfois se fier à ses prévisions.

• Les cyclistes et leurs mères (27 mai)

Prévisions météo favorables, les Randos sont de sortie (15 + Jean-Yves + peut-être quelques autres qui ne seraient pas passés par le RV du Parc des Expos). Prévisions non tout à fait vérifiées : ciel couvert, gouttes éparses parfois, mais sans pluie véritable, routes le plus souvent sèches, température très douce.
Les 15 se réduiront à 9, les autres s’offrant un raccourci ou rentrant assez vite pour cause de fête des mères. A ce propos, la vérité est enfin rétablie par les médias : non, cette fête n’est pas une invention du régime de Vichy, Pétain n’a fait que donner plus de force (en mettant les écoliers dans le coup) à une institution qui, en France, avait fait l’objet d’un décret en 1926. Après la Libération, c’est une loi prise en 1950 qui institue officiellement l’hommage de la République aux mères françaises.
Parmi elles, des mères de cyclistes.
Ce qui s’est produit lors de cette longue et belle balade (102 km pour moi) ?
Des côtes furent montées (+ 950 m), d’autres furent descendues.
Des paroles furent échangées, certaines s’envolèrent.
Des milliers de tours de pédales furent exécutés.
Des virages furent pris et des coups de frein donnés.
Dans les prés, des vaches, dans les blés, un chevreuil.
Un pneu perça, la crevaison fut réparée.
Des guidons guidèrent des guidants guidés.
Des rouleurs furent roulés par des suceurs de roue.
Des grimpeurs montèrent en gamme quand d’autres furent dégommés.
De vieilles pistes cyclables ne furent pas avares de varices.
Les casques furent frappés par quelques gouttes que les casqués goûtèrent.
Les poumons expirèrent ce qu’ils inspirèrent.
De battre les coeurs ne se sont pas arrêtés.
Les mères revirent leurs enfants.

• Pentes, côtes et autres douceurs (20 mai)

Dans « Pentecôte », il y a pente et il y a côte. Il était donc judicieux de programmer la sortie des Côtes-de-Toul le dimanche de la Pentecôte. Et assurément, il y eut des pentes et il y eut des côtes, sur les parcours proposés. Mais moins nombreux furent les pentecôtistes du vélo dans les rangs des Randos.
Quatre sur le grand parcours, cinq sur le petit. Ce qui fait neuf. Du neuf avec du vieux, évidemment.
C’est peu pour fêter la venue du Saint-Esprit, qui se manifesta par les langues de feu qui vinrent se poser sur la tête des apôtres, comme on l’a appris naguère au catéchisme. Même qu’on trouvait cela bien extraordinaire. Mais ce matin ni langues de feu ni souffle spirituel, rien que du vent d’est et de prosaïques coups de pédale. Pas non plus de mirabelles, mais c’était à prévoir.
Le grand parcours, un petit défaut de signalétique l’a agrandi : pour Amico, Marcel, Pierre L. et moi-même, l’addition est montée à 107 km (pour environ 1000 m de dénivelé). Et une autre approximation dans le fléchage (à moins que la faute nous incombe) nous a fait manquer le second ravito. Nous avons quand même survécu. Une précision : Marcel a ajouté l’aller-retour Bouxières-Toul à son menu : il a dû faire dans les 170 bornes. Il faut dire qu’il prépare l’Ardéchoise avec un sérieux de professionnel.
Nous avons pu vérifier que la route qui relie Thélod à Germiny a été refaite ; encore un peu de gravillons, parfois, sur les côtés et au milieu, mais dans le sens montant cela ne pose pas de problème. Une route qui a retrouvé tout son charme, et qu’on réempruntera volontiers. Une belle montée, une pente cotée, disons-le. En revanche, on évitera celle qui relie Bulligny à Bagneux, dont l’état laisse à désirer.
Comme le dimanche de la Pentecôte est toujours suivi du lundi du même nom, les abstentionnistes du jour seront probablement les pentecôtistes du lendemain : que le souffle et la flamme soient avec eux !

• Encore un 200 mémorable (10 mai)

Quelques mots sur « le 200 » effectué hier. Encore un dont on va se souvenir. La journée avait été annoncée moche (la seule de la semaine), disons qu’elle a tenu ses promesses. En partie, puisqu’on a tout de même vu le soleil. Dans les derniers kilomètres…

Deux choses avaient dissuadé certains Randos de s’inscrire : cette météo peu engageante, mais plus encore la relative difficulté du parcours. Relative, parce que pour tout licencié convenablement préparé ce parcours n’était pas plus difficile que bien des parcours passés, comme ont pu le vérifier ceux qui l’ont effectué hier. Mais il fallait être prêt, c’est un fait.
Nous devions être à 16 à pédaler, mais Jean-Michel et son fils Romain ont dû renoncer, accablés par un nouveau deuil. Et Jérôme, au dernier moment, a préféré rester au sec. Nous sommes donc 13 à nous élancer de Baccarat. En fait, 10 s’élancent, les 3 de Bouxières-Lay préférant la voiture au vélo jusqu’au col du Hantz, alors que pas une goutte ne tombe. Un moral d’ours en peluche, faut croire. Ils « se mouilleront » ensuite dans la Charbonnière et le Champ du feu, et se sécheront dans la voiture le reste de la journée. Ils auront parcouru 31 km (à une moyenne d’escargots, comme il se doit). Qui eût pensé que de pareils gaillards joueraient les majorettes dépressives ?
Mais je reviens en arrière. Hélas, hélas, à peine sur le vélo, Marc fait une lourde chute, à cause des putains de rails situés à la sortie de Thiaville, un vestige très dangereux d’une voie privée (qui se perd dans l’herbe de chaque côté, et disposé en biais sur la route). Le problème n’a jamais été traité, le département et l’usine concernée se renvoyant la balle. Ironie du sort : Francis, qui est monté au créneau (en tant qu’ancien de l’Équipement) a appris ce matin qu’une réunion allait se tenir la semaine prochaine sur ce problème depuis longtemps identifié !
Le plus important : les nouvelles de Marc sont rassurantes, il présentait des troubles de mémoire préoccupants, on a alerté sa femme qui est venue le rechercher. Il a été placé en observation, et le scanner n’a pas révélé de lésions. Il devrait rentrer chez lui dès aujourd’hui. J’imagine que je peux au nom de tous lui dire toute notre sympathie et lui souhaiter de se remettre au plus vite et au mieux.
Vous l’avez compris, le brumisateur local était en action dans la montée sur les crêtes, coiffées d’épais nuages, et la descente sur l’Alsace fut des plus fraîche. Mais quel accueil chaleureux au restaurant Pfister de Villé ! On peut s’y changer et même y faire sécher des vêtements. Excellent repas, qui plus est, et service efficace, souriant, et rapide. Une très bonne adresse.
Ensuite, Gégé s’offrant de son côté un bon raccourci, les 8 rescapés repartiront pour une belle virée alsacienne, sur des routes que la plupart découvraient et qui méritent vraiment le détour. Avec un peu plus de lumière sur les paysages et les villages, on la referait volontiers. Au moins n’avons-nous pas eu de pluie dans l’après-midi, et avons continué de profiter, le plus souvent, d’un bon vent d’ouest qui a rendu les grimpettes plus faciles.
Pour une fois, je me permettrai de féliciter les vaillants participants : Pierre L., Pierre V., Michel, Amico, Patrick, plus nos amis VVV Jean-Mi et Francis, sans oublier l’inusable Gégé. Et de remercier chaudement Guy Cayrou, chauffeur très attentionné (plus habitué à la chaleur africaine qu’au petit temps vosgien).
Un dernier mot : comme beaucoup de licenciés du club n’ont pu profiter de cette grande sortie, je me demande si on ne pourrait pas en programmer une autre, plutôt dans le style de ce que je propose aux VVV (pour les sorties en plaine) : dans les 150 km, au départ d’un lieu assez proche, avec une pause-restaurant. Et ceci soit un dimanche, soit un jour férié. Je soumettrai l’idée au Bureau (mais ce sont les absents d’hier qui se diront preneurs ou non).
En pièce jointe, une photo où l’on voit clairement que majorette rime avec coup de fourchette, et que moral dans les chaussettes n’empêche pas de faire trinquette !
Reynald
PS : sous la plume de l’écrivain dont je lirai des textes lundi soir (Henri Calet), j’ai trouvé ceci : « Je n’avoue pas sans déplaisir que je ne sais pas monter à bicyclette ou, plus précisément, que je ne sais pas en descendre (je suis obligé de chercher un lieu isolé pour me laisser tomber à terre doucement) ». Piètre cycliste, donc, mais excellent écrivain.

• La fête au guidon (6 mai)

Une matinée estivale pour la Malzévilloise, après une semaine hivernale : les Randos sont donc de sortie, 10 sur le 100 km, 8 sur le 70. J’ai su qu’on s’est entendu à merveille sur le parcours court, il en fut de même sur le parlong long. Tous auront donc goûté la succulence du « rouler-ensemble ». Court ou long ce fut roulant, vent dans le dos ou dos au vent.
Après « la manif pot-au-feu » (d’hier), nous eûmes aujourd’hui la sortie menthe à l’eau (servie au ravito).
Et après « la fête à Macron », la fête au guidon… je m’explique : pour la première fois depuis que je fais du vélo, une question m’est venue en roulant, le genre de question qui vous plonge dans une perplexité abyssale, une question qui rend fou (vous êtes prévenus), une question qui pour un peu aurait causé ma chute :
Le guidon : guide-t-il ou est-il guidé ?
Cyclo, réfléchis, est-ce toi qui guides ton guidon, ou est-ce ton guidon qui te guide ?
Sans lui, tu irais n’importe où, et de préférence dans le décor, je te l’accorde. Mais lui sans toi que serait-il, où irait-il, où errerait-il ?
Se peut-il que ton guidon soit à la fois le guidant et le guidé… ?
Mais non, cyclo, réfléchis vraiment, c’est toi et non lui qui est à la fois guidé et guidant ! Guidé par le guidon dont tu es le guidant !
Au secours… au secours, car en ce cas le guidon véritable, c’est toi ! C’est toi le guidon, tu es le guidon de ton guidon !
Mais ce n’est pas tout, car tu l’as noté : tu es en même temps le guidé de ton guidé…
Mais alors, si c’est toi, cyclo, qui est le guidon, se peut-il que ton guidon soit en fait le cyclo… ?
Y-a-t-il un cyclo qui sommeille en tout guidon ? Le guidon se pousserait-il du col ?
Ah, je deviens vraiment fou, et toi aussi, mon lecteur (je devrais dire mon lu puisque je lis si bien en toi) !
C’est infernal, vous étiez prévenus, aussi infernal que le problème de l’oeuf et de la poule : lequel a précédé l’autre ? Puisqu’il faut une poule pour faire un oeuf et un oeuf pour faire une poule… ou plutôt, un poussin, disons même un poussé, puisqu’il faut que la poule pousse pour que l’oeuf soit pondu et que le poussé devienne un jour poussin. Mais je m’égare, concluons sur le guidon.
Parfaitement guidés, nous le fûmes, grâce à l’impeccable organisation de nos amis de Malzéville. Bon accueil et bons ravitos. Et une roue de la tombola en prime à l’arrivée. Un seul reproche : parmi les lots à gagner, aucun guidon !

• Les compagnons du 1er mai

Lors de la fête de la musique, on joue de la musique ; lors de la fête du travail, on ne travaille pas. Bizarre.
Les Randos étant des chômeurs comme les autres, à la sortie du 1er mai ils ont dit zut.
Comme dirait Mélenchon (un connaisseur) c’est ce qu’on appelle :
La convergence des zut ! 
Quelques-uns, toutefois, étaient d’astreinte :
– Patrick le kiné, à ne pas confondre avec le Patou des Corbières : lui, ce serait plutôt le Patou des rombières,
– Le jeune Jérôme, parce qu’il est jeune, et qu’il faut bien un junior pour abriter les seniors,
– Franck l’expert ès pancartes, sans qui aucun sprint ne pourrait se déclencher,
– Votre dévoué secrétaire, bien obligé d’en être pour pouvoir raconter (et représenter le Bureau),
– Et le Marco du Crédit Mut’ parce qu’il est à notre service 24h sur 24.
Ces cinq-là, bosseurs émérites, purent mutualiser leurs efforts… c’est ce qu’on appellera :
La convergence des Mut’
Ajoutons que Francis l’ex-mussipontain a craint d’avoir à suivre des forçats, et qu’il a préféré renoncer d’emblée, de même que Gégé, par sa hanche gêné. Quant à l’éclaireur, le Jean-Yves, on le vit tantôt devant tantôt derrière, mais jamais avec nous.
Les cinq compagnons du 1er mai ont traversé bien des villages endormis : personne dehors, tout le monde dedans. La rumeur dit, (faut-il le croire ?), que beaucoup travaillaient dur, pour repeupler la France…
La convergence du rut ?
Pris de contractures à Tantonville, Marco dut renoncer malgré les bons soins du kiné. Les quatre rescapés foncèrent alors sur Vézelise, remontant au vent, gobant Laloeuf, avant d’amorcer leur retour et d’envoyer du braquet. Par vent arrière, c’est plus facile. Ils mirent la meule, les compagnons : Goviller à peine avalé que déjà Parey apparut…
La convergence des brutes
Bilan (à mon compteur ) : 82 km parcourus (c’est modeste), mais 800 m de dénivelé : la convergence des buttes.
Reynald
PS : la grande sortie du 200 km approche (10 mai) : ne tardez plus à avertir Jean-Michel que vous tenez à en être ! Que vous ne voulez surtout pas rater l’objectif principal de la saison des Randos : la convergence des buts.

• Un mystère d’avril (29/04)

L’orage la nuit nuit,
Il nuit au rendez-vous des Randos,
L’affluence n’est pas du tonnerre, et quand la déveine s’en mêle,
Que les uns secourent le Cri-cri crevé
Tandis que les autres moulinent mollo mollo
Sans être jamais rattrapés,
On roule alors en plein mystère.
Les trois de devant, qui attendent, qui s’arrêtent, et souvent se retournent,
Songent aux autres et se demandent :
Sont-ils devant, sont-ils derrière ?
Et ces derniers en font autant, probablement :
Sont-ils devant, sont-ils derrière,
Pierrot, Jean-Claude et Reynaldo ?
On avance, on avance, il faut bien qu’on avance,
C’est la chanson qui le dit.
Ceux de devant, ceux de derrière,
Lesquels sont en avance et lesquels en retard ?
La pause de Mamey, la pause miam-mian, mamma mia,
La réponse n’apporte pas : qui est devant qui est derrière ?
Mais tous avancent dans la splendeur,
Verts pâturages, ruisseaux d’argent et colzas d’or,
La petite Suisse s’offre à qui veut,
Qu’il soit devant, qu’il soit derrière.
Moralité : on peut rater un rendez-vous et réussir ce qui le suit.
Épilogue (éclaircissement du mystère) : Christophe n’a pas réussi à réparer, bien des minutes s’écoulèrent, que ceux de derrière rattrapèrent en filant droit par la grand-route, tandis que les trois de devant prenaient la piste, puis les attendaient en contrebas de cette route (dans la ZI de Custines). Si bien que ceux qui étaient derrière leur brûlèrent la politesse, sans que les trois autres le  sussent. Et comme les 6 (ou 7, ou 8) passés devant roulèrent à tombeau ouvert, jamais ceux qui musardaient à l’arrière ne les revirent.
Nous ferons mieux la prochaine fois !

• La belle Seichanaise (15 avril)

Le club des Randos se fait un plaisir et un devoir d’honorer la sortie du club de Seichamps. Et il compte sur la réciprocité lors du Chardon. Une bonne participation n’est donc pas une mauvaise chose.  Sur le grand parcours nous étions 7 ; sur le petit, j’en ai compté 3 au retour sur la feuille d’inscription, et j’ai pensé que beaucoup de Randos avaient séché la Seichanaise ? Et que peut-être ils avaient préféré aller danser la javanaise… Une regrettable confusion ?

En réalité, c’est moi qui ai d’abord commis une confusion, car j’ai su ensuite (grâce à Franck) que ce sont 9 cyclistes du club qui avaient roulé ensemble, et dans la bonne humeur, sur le parcours des 70 km. Outre les Collard Brothers et Gégé, le régional de l’étape, ont fait partie de ce groupe : Yves, le président honoraire pour services rendus, Jean Marie, le parachutiste d’Azelot, Bernard, le métronome des gambettes, Jean Yves, l’éclaireur, Christophe, qui est un Kya, euh! Pardon un cas dans ce groupe. Groupe auquel il faut ajouter Francis Pizelle, un cycliste de Pont-à-Mousson récemment installé à Nancy et qui souhaitait découvrir notre club.

Il y eut donc bien 16 licenciés des Randos (7+9) pour honorer l’invitation de nos amis de Seichamps.

Sur le parcours de 108 km, que j’avais choisi, quels furent-ils, les valeureux, les fringants ? Il y eut là, sachez-le : Les rouleurs de Bouxières, l’infatigable Marcel et Christian le régénéré (les boucs sieurs, en somme, ou scieurs, vu qu’ils ont tous deux la manie de couper du bois et de s’entailler les chairs) ; Gaby GPS, leur voisin de Lay (à ne pas confondre avec le cochon du même nom), l’écraseur inguinal ; Guillaume L., le benjamin, qui fait beaucoup pour mériter son récent surnom de Couineur, puisque tout vélo qu’il chevauche couine immanquablement ; on pourrait aussi l’appeler l’Acrobate, au vu de la figure qu’il a (presque) réussie en montant sur un trottoir ; Pierre Lemoine, l’efficace et très discret vététiste converti à la route ; Le Chti Jean-Claude, qui tire grand plateau sur le plat et la langue en montée ; et votre dévoué secrétaire, ravi de rouler en si bonne compagnie, au risque de péter le cardio – ce qu’il n’a pas manqué de faire, puisque les 108 km furent avalés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, malgré les 1040 m de dénivelé. Les jambes étaient bonnes, mais le palpitant a un peu trop palpité, docteur, je l’avoue. Pas des choses à faire. Mais c’est quand même le pied.

Je dois ajouter que les 7 étaient en fait 9, puisque nos fidèles amis VVV, Marc le pousseur et Élisabeth la véloce, ont participé de bout en bout à l’euphorique partie de manivelles.

Le parcours : très agréable, moutonnant, mais sans côte raide ; nappes de brume dans le soleil levant (féérique), vertes poussées de printemps, arbres en fleur, un passage nuageux mais surtout de la belle lumière… le genre de sortie qu’on n’aimerait pas avoir ratée. Et très bien organisée, la Seichanaise, on pourra s’en inspirer pour notre Chardon (8 juillet) – n’est-ce pas mes petits camarades du Bureau, qui m’avez laissé seul à nouveau pour vous représenter ? Je sens que ça va gronder, les zadistes du club vont bientôt brandir l’étendard de la révolte… Gare à vos fesses !

Attention : dimanche prochain, nouvelle sortie sur invitation avec Les Timbrés de la petite reine (ASPTT) : n’allons pas les sécher, ces timbres-là, pour que ça colle, faut se mouiller ! Mais je demande au Bureau de me rendre la politesse, en me représentant, car ce jour-là je me les roulerai à Bruxelles.

Reynald (avec la contribution de Franck)