• Sortie du 22 mai : Aux pommes !

Une grande première en 2016 : il faisait doux dès le départ de la randonnée ! Le soleil était aussi au rendez-vous, et il a eu la bonté de nous accompagner tout du long. Quand un vilain nuage noir est venu nous menacer sur le coup de 11h, le vent l’a chassé. Nous, c’est-à-dire les 13 présents, bientôt réduits à 12 puisque l’électrique Vosgien n’était venu là que pour nous narguer un court moment avec sa Cancellera Bike (il a fait le Jacques, en somme). En fait, un quatorzième avait mis le nez dehors, qui a fait la course en tête et en solitaire, qu’on n’a rattrapé que du côté de Xeuilley : Jean-Marie B., bien connu comme étant à la fois le champion d’Azelot, le délégué présidentiel et le représentant du Pont fleuri.

Donc, nous ne fûmes jamais plus de 13 à pédaler ensemble, la faute aux absents : les « Ardéchois » de Gégé, les fondus du plumard, les excusés, les inexcusables, les déficients, les empêchés, les pêcheurs à la ligne, les Bouxiérois, les vététistes, les ratons-laveurs et les éléphants roses. Oui, ça fait du monde.

Le vent défavorable, les côtes, l’incapacité absolue pour les costauds de « rouler en dedans » n’ont pas permis que nous roulions constamment groupés jusqu’au lieu prévu de la séparation en deux groupes (Colombey-les-Belles). Pour mémoire, le nouveau contrat (décidé en AG), c’est que les plus rapides peuvent prendre leur envol une fois parcouru le premier tiers de la sortie, ce qui leur laisse, si je compte bien, les deux tiers restants pour s’éclater. Pas si mal. Mais ce qui est attendu de tous en retour, c’est de jouer le jeu du peloton unique avant la séparation. Être attendus en haut des côtes, pour les moins véloces, est une chose, être abrités en est une autre, encore plus appréciée. Le répéter est lassant. Et d’ailleurs, à chaque fois je dis que c’est la dernière fois que je le dis. Je cesserai donc de le dire quand je me tairai. De même que les absents ne le seront plus quand ils seront là. Un peu de philosophie, ça ne peut pas faire de mal.

Je note qu’après l’hommage rendu aux Belles de Colombey, le paradoxe est qu’il n’y a pas eu moyen de se séparer, malgré les efforts de lenteur de ceux de l’arrière. On n’a pas cessé de se regrouper, à la faveur des carrefours (c’est où qu’on va ?), des obstacles naturels (la fameuse passerelle de Goviller – que l’intrépide Jérôme a évité en passant à gué, et sans se noyer), à la faveur aussi de la pause de Laloeuf, puis du fort vent devenu favorable qui nous a tous propulsés comme un seul homme, quel bonheur !
Aux pommes, cette virée qu’on a fait là, j’peux pas mieux dire !

Un bien beau parcours, qu’ils ont dit, ceux qui le découvraient, les petits nouveaux et les intermittents. Je souscris, et confirme que cela vaut la peine de partir parfois de Brabois pour aller un peu plus loin qu’à l’habitude. Ce sera le cas également lors des deux sorties de juin avec départ à 7h30 (les 5 et 19 juin), une excursion vers la Moselle (en Pays du Saulnois), et une autre vers la Meuse. Deux longues sorties à ne pas manquer. Rouler pour voyager et découvrir, c’est plutôt mieux que rouler pour rouler, non ?
D’ailleurs, je vais convier à quelques sorties « exotiques » ceux qui seront ou se rendront disponibles en semaine, histoire de bien profiter des meilleurs moments de l’année. Et de voir du pays. Précisions vont suivre.
Reynald