• Après l’AG la Grande Récré (27 novembre)

Lendemain d’AG. L’AG des âgés (et de quelques autres). Lendemain de couscous. Le risque était grand ce matin de pédaler dans la semoule. Ou de rouler comme des saucisses. Avec des remontées de Ventoux, le vin de circonstance qui nous fut servi hier soir, un vin de soleil, un vin qui tape fort. Qui empêche de dormir (je ne serai pas le seul à en témoigner). Tant pis, on y va, on court le risque, pédaler est notre destin, pas de couscous bien arrosé qui tienne (très arrosé, faut dire ce qui est). Inch’Allah !

Au rendez-vous, un monde fou. Pas moins de 22 ou 23 Randos, un record cette année. Mais l’AG a toujours cet effet-là : ça ranime la flamme, ça resserre les rangs. Faudrait-il en faire une chaque mois ? En plus de nous autres, il y a là nos ostrogoths préférés, les athlètes de haut niveau qui carburent à la Champigneulles, les vieilles gloires qui font ce qu’elles peuvent pour se survivre. Faut dire que les Jacqou, les Jean-mi, les Clo-clo, les Cisco et consorts, ils nous ont piqué notre lieu de rendez-vous historique ! Alors, quand on y retourne, à la Porte Désilles, on les retrouve, les bandits. Nous, bons princes, on les laisse monter dans le wagon (en première), et roule ma poule, nous voici pas loin de quarante sur la route. Applaudissements nourris.

Si ce n’est la Lisbeth qu’on ne présente plus, pas de dames : aucune, par exemple, de celles dont on a appris qu’elles sont désormais équipées de vélos à assistance électrique. Je vous le demande, mes très chères : vous attendez quoi ? Les bienvenues vous êtes, en douter serait nous offenser ! Grâce à vos petits moteurs, vous pourriez même nous abriter. On prendrait votre roue… non, rien de plus, nous savons nous tenir. De vrais gentlemen. Enfin, pas tous… Mais vous les repérerez facilement (ils ont la bave aux lèvres et la pédalée sournoise).  Et comme à l’AG d’hier on se demandait comment créer d’autres sections au sein du club, vous apporteriez la première réponse.

Ce qui fait qu’une idée m’est venue (ça arrive à tout le monde) : si chacun des membres du club relevait le défi de recruter au cours de l’année 2017 deux nouveaux (ou deux nouvelles), nous aurions à terme la réponse. Nous pourrions créer l’année suivante plusieurs groupes de niveaux, ou d’affinités (soyons souples), pour nos sorties dominicales (et les autres). Chiche ? Deux chacun, ce n’est pas la mer à boire. En misant sur la diversité dans le recrutement. Je sais… il ne suffit pas de le dire. Mais on peut rêver, non ?

Va-t-il finir par dire un mot de la sortie du jour, cet incorrigible bavard ? Tout doux, j’y viens. Je résume : beau temps, grand soleil, verts pâturages et rivières scintillantes, vaches pensives et moutons rêveurs. Gros peloton qui fait l’accordéon, regroupement général lors de la pause de Blénod, puis séparation en deux groupes. Vent favorable pour rentrer, franche partie de manivelles à l’avant (j’en témoigne), grosse flânerie à l’arrière (j’imagine).
Et fantaisies diverses : extra-systoles (Jacquou le hâbleur), méga-giclettes (Gaby GPS), mini-relais (plein de gros feignants), maxi-frime (les flingueurs de pancartes), demi-soldes (qu’est-ce qu’il veut dire ?), super-plaques (le Marcel-qui-s’éclate, le Toubib qui décoiffe), nano-rythme et micro-vitesse (l’arrière-garde), et pour tous un méga-plaisir… Pourvu que ça dure !

Quant à moi, c’était ma première sortie d’ex-secrétaire du club, de double retraité, en somme (qu’il m’a dit, le chti Jicé). Sans emploi. A moins que la mouche VVV (celle qui vous file le Violent Virus du Vélo) ne vienne me piquer. Gare ! Faudra que j’en parle à Gégé, il en connaît un rayon sur la question, lui qui a commencé de s’en guérir (qu’il prétend), de ce virus très contagieux. Et tellement jouissif dans ses conséquences, faut bien l’avouer.