Je rassure tout le monde : les Randos se portent bien, du moins ceux que j’ai revus ce matin, et ceux, un peu moins nombreux, qui ont fait la sortie du 15 août. Le coup de pédale est là, ça roule en rythme, l’enthousiasme ne faiblit pas, George est plus vaillant que jamais, les vétérans se portent bien, les plus jeunes ne se défendent pas trop mal. Le bémol, c’est la vilaine sciatique contre laquelle Gérard continue de se battre, sans pour autant renoncer à son activité préférée (comment fait-il ? Vous, je ne sais pas, mais moi, je ne pourrais pas).
Donc les vacanciers, les abstinents, rien de tel que de renouer bientôt avec le peloton si vous voulez retrouver de l’allant et des sensations. C’est mon cas, après pas mal de balades en solo, sur un rythme tranquille, propice aux découvertes. Il faut dire que le Cantal est riche de paysages superbes et très verts, de petites routes délaissées par les voitures, et de cols pas trop difficiles, même s’il faut en passer parfois par quelques pentes très raides. C’est de la moyenne montagne, un peu plus élevée que les Vosges, et surtout très différente sur le plan topographique, puisque les sites sont façonnés par les chaînes de volcans. Vaut le détour, et le séjour.
Donc, les vaillants Randos, ils étaient 16 ce matin, et 16 ensemble sont demeurés, c’est à noter, chacun y ayant mis du sien, pour que les écarts soient vite comblés, écarts provoqués par les grimpettes et le vent de face du retour. Un vent parfois bien costaud, et tout de même 1076 mètres de dénivelé (à mon compteur) au terme de cette étape de plaine.
La Moselle était à l’honneur cette semaine, cap au nord vendredi, cap à l’est aujourd’hui. Des routes pas trop familières, tranquilles et plutôt agréables. Le passage par Château-Salins a permis à Gaby de nous faire découvrir son « raccourci » : un tour de circuit dans la zone d’activités, et retour à la case départ … un peu de tourisme industriel, en somme. Merci Gaby, on retient l’idée. Marcel, lui, a su motiver ceux qui prenaient sa roue, en ne cachant rien des charmes de l’affriolante Charlotte. C’est fou l’effet que ça fait sur certains pédaleurs un peu ramollis. Merci Marcel, t’as un beau dos, comme on aimerait en voir plus souvent. Dommage que tu t’apprêtes à repartir vers d’autres horizons, avec Charlotte (Monique, ne le prends pas mal).
Pour terminer, une bonne pensée pour notre cher François Rollet (l’ex-président Prolo 1er), dont j’ai appris par Yves qu’il avait enfin surmonté ses problèmes de santé, et qu’il avait pu remonter sur son vélo. Comme il m’a transmis son bonjour, je le lui rends, très amicalement et au nom de tous.