• Pâques, mais pas que

Pour les uns Pâques demeure une fête religieuse, pour les autres ce sont deux jours de congé (et même trois quand le vendredi saint est aussi un jour férié, en Amérique latine, au Canada, par exemple, et bien sûr chez nos voisins de Moselle).
Nous avions donc programmé deux sorties pascales, ni catholiques ni orthodoxes. Deux façons de fêter le Renouveau, sinon la Résurrection. Toutes deux, hélas, noyées sous l’eau et emportées par le vent (du moins pour la plupart des Randos, j’imagine).
Faute de rouler, je me suis instruit – et cela tiendra lieu de chronique.

La coïncidence entre le profane et le religieux n’est pas fortuite, puisque la date de Pâques est toujours fixée selon une règle qui emprunte au vieux calendrier hébreu lunisolaire… c’est-à-dire ? Cette date est celle du dimanche qui suit la première pleine lune advenant pendant ou après l’équinoxe de printemps. Concrètement, cela peut aller du 22 mars au 25 avril. Cette année la proximité était donc forte entre le retour du Printemps et la Résurrection du sacrifié  (l’Agneau pascal) ; l’an prochain, les deux événements seront distants, puisque Pâques se fêtera le 16 avril ; et l’Ascension, 40 jours plus tard, le 25 mai – ce qui nous laissera plus de temps pour nous préparer à la grande sortie du 200 km ; la Pentecôte demeurera fixée 50 jours plus tard, comme son nom l’indique, mais en grec (pentêkostè hêméra = cinquantième jour), ce qui donne le 7e dimanche après celui de Pâques (inclus). On en apprend tous les jours.

Mais à Pâques on continuera de fêter le renouveau en ramassant des œufs, symboles de germination, œufs qui pourront avoir été apportés par des lièvres ou des lapins, symboles de fécondité  – ce qui confirme la coïncidence entre coutumes païennes et fêtes chrétiennes.
Ce ne sont pas les marchands de chocolat qui s’en plaignent. Quand j’étais enfant, au siècle dernier, les œufs de Pâques étaient de vrais œufs, colorés, dispersés dans les jardins ; et on élevait des lapins qui faisaient beaucoup de petits, et qui souvent fournissaient le repas de fête du dimanche. Nostalgie.

La suite : à partir de dimanche prochain, on va enfin passer aux choses sérieuses : RV à 8h, pour des sorties qui vont se rallonger. Le programme va vous parvenir. Pour ce qui est du 200 Audax de l’Ascension (jeudi 5 mai), les choses sont calées, vous serez sous peu informés des détails. En gros, départ de Lunéville, petit-déjeuner à Raon-sur-Plaine, déjeuner à Dabo.

Si certains ont tout de même mis le nez dehors pendant ces deux jours, qu’ils m’en disent un mot, histoire que je complète les archives du club. Personnellement, c’est aussi la fièvre et des bronches encrassées qui m’ont interdit toute sortie.

Lapin de Pâques