• Pentes, côtes et autres douceurs (20 mai)

Dans « Pentecôte », il y a pente et il y a côte. Il était donc judicieux de programmer la sortie des Côtes-de-Toul le dimanche de la Pentecôte. Et assurément, il y eut des pentes et il y eut des côtes, sur les parcours proposés. Mais moins nombreux furent les pentecôtistes du vélo dans les rangs des Randos.
Quatre sur le grand parcours, cinq sur le petit. Ce qui fait neuf. Du neuf avec du vieux, évidemment.
C’est peu pour fêter la venue du Saint-Esprit, qui se manifesta par les langues de feu qui vinrent se poser sur la tête des apôtres, comme on l’a appris naguère au catéchisme. Même qu’on trouvait cela bien extraordinaire. Mais ce matin ni langues de feu ni souffle spirituel, rien que du vent d’est et de prosaïques coups de pédale. Pas non plus de mirabelles, mais c’était à prévoir.
Le grand parcours, un petit défaut de signalétique l’a agrandi : pour Amico, Marcel, Pierre L. et moi-même, l’addition est montée à 107 km (pour environ 1000 m de dénivelé). Et une autre approximation dans le fléchage (à moins que la faute nous incombe) nous a fait manquer le second ravito. Nous avons quand même survécu. Une précision : Marcel a ajouté l’aller-retour Bouxières-Toul à son menu : il a dû faire dans les 170 bornes. Il faut dire qu’il prépare l’Ardéchoise avec un sérieux de professionnel.
Nous avons pu vérifier que la route qui relie Thélod à Germiny a été refaite ; encore un peu de gravillons, parfois, sur les côtés et au milieu, mais dans le sens montant cela ne pose pas de problème. Une route qui a retrouvé tout son charme, et qu’on réempruntera volontiers. Une belle montée, une pente cotée, disons-le. En revanche, on évitera celle qui relie Bulligny à Bagneux, dont l’état laisse à désirer.
Comme le dimanche de la Pentecôte est toujours suivi du lundi du même nom, les abstentionnistes du jour seront probablement les pentecôtistes du lendemain : que le souffle et la flamme soient avec eux !