Du neuf avec du vieux (30 mai)

Cette édition de notre traditionnelle randonnée de l’Ascension, « le 200 », s’est caractérisée d’abord par un retour aux sources : la résurrection du parcours historique, un aller et retour Nancy-Col du Donon, afin de fêter les 60 ans du club. Mais aussi par une nouveauté : une option limitée à 150 km, qui devait permettre de contenter toutes les attentes.Cette option a connu un vrai succès : 8 au départ de Maixe, sur les 25 pédaleurs. Parmi ceux-ci, 5 « extérieurs » – mais Guy Husson et Ludovic Weber avaient déjà participé à notre randonnée par le passé ; à noter aussi la présence d’un VVV récent mais assidu, Alain Orditz (ainsi que la présence momentanée d’Alain Dauch, autre VVV émérite) ; mais aussi l’absence de dernière minute de Pierre Lemoine, contraint de soigner une bronchite. 

Une formule avec option qu’il faudra donc probablement reconduire, pour ménager les vieilles jambes.Ajoutons au titre des nouveautés, la présence d’un VAE, un Bianchi piloté par l’Africain des Baronnies, Guy le Bienheureux, dont j’ai envié, je l’avoue, l’aisance ascensionnelle et la manière de gérer l’autonomie de la batterie … Un précurseur, le vaeman ? 


Quant au parcours, il demeure très agréable, avec la nouveauté qu’est la piste cyclable du canal (qui sera bientôt prolongée jusqu’à Moussey), avec les contreforts du Donon et la belle montée depuis Abreschviller, avec la descente vers Raon (ornée de genêts en fleur) et la vallée de la Plaine, avant la montée douce de la Chapelotte. Mais la suite, de Badonviller à Lunéville, est moins riante, il faut l’avouer, encore que peu évitable, puisque les variantes se traduiraient par un surcroit de kilomètres.


Une météo très clémente a contribué aussi au succès de la journée ; et de même l’assistance fournie par la voiture suiveuse (remerciements renouvelés à la conductrice, Frédérique André). Grâce au système mis en place par notre président, des capitaines de route et des vélos-balais successifs, la cohésion du peloton a été bien maintenue, et sur un rythme approprié. Passons sur l’escapade des 12 chenapans qui ont désobéi à leur capitaine de route après l’arrêt de Badonviller : j’ai relevé les noms, l’amende forfaitaire est de 10 €, notre trésorier se réjouit déjà.

Les restaurateurs, dûment briefés par moi-même, ont eu le souci de ne pas nous faire lanterner, si bien qu’ils ont contribué à nous mettre en avance sur l’horaire prévu. Le bon tempo observé y est aussi pour quelque chose, et l’absence d’incidents (l’unique crevaison ayant été réparée lors de la halte de midi, et elle avait permis à Patrick de s’offrir un petit tour dans la voiture, le veinard). 
En résumé, après une édition 2018 mouvementée (chute de Marc dès le début, orage diluvien dans la montée de la Charbonnière, descente frigorifiée vers la plaine d’Alsace), un très bon crû 2019, fruité et gouleyant, à la fois tonique et tolérable par tous les organismes.

Le secrétaire.