• La bruine n’arrête pas le pèlerin (19 mars)

Un mot rapide, histoire de chambrer à nouveau les poules mouillées qui restent au sec : certes, on a eu un peu de bruine au début : « Et alors ? », comme dirait l’autre, on n’est pas en sucre ! Les absents mériteraient bien de se faire tailler un costard… et gratuit, le costard! Mais passons, c’est ainsi, il n’y a plus de moralité publique, et tout le monde n’aime pas l’humidité.

Heureusement qu’il y a des fondus pour ne pas cracher sur le crachin : une bonne douzaine de pèlerins pendant l’essentiel du parcours, après la rapide défection de Jacques P., électrique mais pas étanche, et l’isolement (consenti) de Max dès la première grimpette (dommage, c’était pourtant la fête à la grenouille), et avant que Franck ne nous retrouve, assez tardivement.

Il y avait là GG-le-jeune (Guillaume Gebel, à ne pas confondre avec Gégé l’aîné, 57 ans d’écart, ça compte), son oncle Nicolas et le presque aussi jeune Jérôme, quelques burinés comme Marcel, Gaby, Pierre V., Marc et moi-même, et aussi des licenciés de plus fraîche date, Olivier, Alain, Pierre (Lemoine) et Eric.

Pierre (Valois) nous a refait le coup de la crevaison lors du RV, ce qui nous a convaincus de ne pas emprunter la RF des Six bornes, qui risquait d’être bien sale. Et d’opter pour une descente sur Laxou et Villers afin de rejoindre Maron sur du bitume plus propre. Résultat : avec la montée initiale jusqu’à la passerelle, puis la côte du vieux Villers (passage à 11%) et la montée de Sexey-aux-Forges, mon compteur m’a donné + 500 de dénivelé pour les 20 premiers km. Une paille ! Séquence pendant laquelle la bruine a eu le bon goût de nous éviter la surchauffe. Ensuite, la bruine a cessé et les grimpettes également (seulement + 320 m pour les 64 km suivants). Et le plus souvent un bon petit vent favorable nous a propulsés gaillardement.
Désolé, donc, pour les poules mouillées : cette sortie, ce n’était pas une bonne idée de la rater.

Personnellement, je me suis un peu traîné à l’arrière : la faute à la fatigue, non pas due au vélo mais à un sommeil calamiteux, depuis bien des semaines. Aussi, si vous avez un remède vraiment efficace à me conseiller, n’hésitez pas, je suis prêt à tout essayer. Mais les trucs du genre mélatonine et valériane, ou autres tisanes aux plantes miraculeuses, ce n’est pas la peine, ça ne marche pas sur moi. Je suis au bord de tenter la bouteille de whisky ou de rhum sur la table de chevet. Mais serait-ce bien raisonnable ?
Reynald

PS : je serai absent dimanche prochain (mon petit-fils, 9 mois, me réclame à Bruxelles) ; mais ce jeudi, 23 mars, si la météo est favorable, les VVV feront leur deuxième sortie (voir le programme que je vous avais envoyé).