• Mirabelles et groseilles (27 août)

Ce qui s’annonçait : dernière grande sortie 2017 (départ à 7h30), « rares averses » selon Météo-France. Deux raisons pour ne pas se lever ? Peut-être… Des raisons insuffisantes pour les 9 bienheureux du jour, qui se sont levés, et qui ne l’ont pas regretté : temps doux, vent discret, routes tranquilles, bleus horizons et campagne verdoyante. Une sortie estivale comme on les aime, longue et vallonnée, où le plaisir et l’effort se conjuguent au mieux. Selon mon compteur, 121 km et 1228 m de dénivelé, sur un tempo allègre et bien supporté par tous.

Certes, on s’est parfois perdus de vue, mais toujours retrouvés : c’est que pour Ochey (après Thuilley), il y avait la voie directe, la route des mirabelliers (le long de la base aérienne), prise par Gérard, Guillaume, Amico, Marcel et moi, et la voie indirecte, celle des deux grands côtés du triangle, empruntée par Pierre, Christophe, Marco et Gaby. Ce qui va générer chez ces derniers un peu de trouble, au point qu’ils auront la gambette trop molle pour nous rattraper avant la pause de Vannes… Une plaisanterie à moitié appréciée. Rien de dramatique, toutefois, et je dirais même : un gain de fluidité pour chacun des groupes, une facilité plus grande à trouver le bon tempo.

Autres péripéties : du côté d’Uruffe, Gégé et Amico disparaissent mystérieusement, le fantôme du sinistre curé hante nos esprits, une guêpe s’attaque à Gaby, des soins lui sont prodigués, puis le pédalage reprend ses droits, tandis que les disparus d’Uruffe ne donnent toujours pas signe de vie. Ils ont fait un détour par Rigny ? Pas du tout, Amico finira par surgir de l’arrière tel un diable, mais sans Gégé, qui aura choisi d’écourter la balade. Comme Marcel avant lui. Puis à Toul, Christophe et Gaby coupent vers leurs pénates. C’est donc à 5 (et non pas à 9) que nous attaquerons le toboggan qui conduit à Villey-le-Sec et que nous avalerons la dernière grimpette du jour (la remontée sur Brabois).

Impression dominante : le plaisir pris aux petites routes très charmantes qui relient Germiny à Thuilley, puis (après le raccourci des mirabelliers) Ochey à Moutrot et Moutrot à Blénod, et de même Uruffe à Blénod. Et le plaisir de pédaler dans l’huile (ou presque) pendant l’essentiel de la sortie, tout en prenant le temps de bavarder. Tranquille randonnée !
Il n’a manqué qu’un peu de temps pour déguster mirabelles et groseilles, et qu’un peu de pluie pour rafraîchir les chaudières. Soyons optimistes, ce sera pour la prochaine fois.
Reynald
PS : Guillaume m’a demandé l’origine de la dénomination « Thuilley-aux-Groseilles ». Rien trouvé sur le sujet. Mais je note que dans le blason de la commune, il y en a, des groseilles ; et des abeilles, et un caducée. Devoir de vacances : analysez et commentez la conjonction de ces trois motifs.