Pas obligés (17 mars)

On n’est jamais obligés. Quand la météo annonce une fin de matinée pluvieuse, on n’est pas obligés de monter sur son vélo. D’ailleurs, certains ont la sagesse de rester au sec. Pour d’autres, l’envie est trop forte, d’autant qu’au petit matin, le soleil brille. Alors ils prennent le risque.Au début, tout va bien, fort vent favorable, beau temps, les onze risque-tout se régalent. Mais à Pont’Am, ils sont trois à préférer rentrer directement, dont les deux marcheurs (Gégé et JC Cafougnette) qui ont jeudi mis à rude épreuve bottes et imperméables. Rincés ils furent, pressés de devancer l’arrivée de la pluie ils sont. On les comprend. Les autres espèrent que le vent balaiera les nuages.

À Port-sur-Seille, les inondations sont impressionnantes, un décor de Windsurf et de parc à huitres. Pour les rouleurs, les vacances continuent, vent arrière et moral au beau fixe. Mais c’est quand vient l’heure d’affronter le vent que la flotte s’invite, deux calamités pour le prix d’une. Certes, on n’était pas obligés. Et puisqu’on est là, on n’est pas ailleurs,  bien au sec. On se bat, on esquive les rafales latérales, et on profite du brumisateur pour refroidir les chaudières. Mais à force de refroidir, on finit vraiment par n’avoir pas chaud. La fin de parcours manque d’agrément, ça mouille et ça caille. Consolation : cette sortie était la dernière de l’hiver, le printemps c’est dès mercredi (le 20 mars) : avec un peu de chance, il méritera bien son nom. Reynald