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Assistance (09/02)

Le vélo, c’est sérieux, c’est pas du vent !

Mais une sortie sans vent, c’est comme une rose sans épines, ou une huitre sans coquille. Ou comme un cycliste sans casque : une rareté.

Aujourd’hui, on a été servis : un vent qui décoiffe, presque toujours latéral, si bien qu’à l’aller comme au retour il a fallu se le manger, ce soufflard de première. Il n’avait pourtant pas découragé grand monde, pas même les amateurs de pluie, puisqu’ils sont aussi des amateurs de vent. Mais sur les 16 pédaleurs du jour, 3 ont pu contribuer à ce que tous n’aient pas le souffle coupé. Car contre le vent il n’est guère meilleur paravent qu’un VAE ; et comme le peloton en comptait trois, ces trois-là (Marcel, Franck et moi) ont pu faire profiter les copains de leur assistance.

Maintenant que le pli est pris, puisque le VAE a le vent en poupe, il se pourrait qu’on aille vers une nouvelle façon de s’organiser, spécialement quand sur le plat il faut compter avec un vent défavorable. En veillant à trouver le bon tempo, le cycliste assisté peut faire une grande partie du boulot. De même qu’il peut attendre les copains largués dans les côtes, et tenter de les ramener.

Avec un VAE, on peut flinguer, c’est bien certain, mais abriter, aider, c’est plus utile, et plus gratifiant. La cohabitation des musculaires et des électriques a de l’avenir, même si l’on sait bien que ce n’est pas le vélo qui fait le comportement. Il revient à l’assisté de se faire assistant.

De l’utilité du certificat médical (02/20)

Depuis quelques années, il est demandé aux seniors de produire un certificat médical de non contre-indication à la pratique du cyclotourisme (vous avez noté que cela ne signifie pas exactement que la Faculté nous autorise à la pratique de la bicyclette !). Nous l’entendons ainsi :  nos capacités cardiaques, respiratoires et fonctionnelles sont jugées suffisantes pour nous  permettre de faire du vélo en toute sécurité. Mais qu’en est-il de la santé mentale ? Est-elle réellement testée? J’ai des doutes.  En effet hier, à 9h du matin, 3 cyclistes sont au départ de la sortie domicale du club. Il pleut et il est annoncé que la pluie doit durer toute la matinée. 

Alors que, pour des raisons évidentes, tout cycliste raisonnable décide de rester chez lui, comment un cadre dans un établissement bancaire (Marco), un responsable d’une grande concession automobile (Christophe) ou encore pire un retraité (qui pourrait reporter la sortie) ont-ils pris la décision de rouler toute la matinée sous la pluie ? La température élevée est seulement une circonstance atténuante. Je dois également signaler un autre cas, celui d’un marcheur (Gégé), qui est venu nous encourager sur le bord de la route à Pulnoy.

De la pluie nous avons eu, toutefois la première partie du  circuit fut plutôt facile, il y a eu même eu de bons moments, lorsque nous avons eu le vent dans le dos  dans la descente qui conduit à Lanfroicourt. Comme vous vous  en doutez, le retour a demandé plus d’énergie, en particulier la montée de Leyr (qui conduit à Custines) avec un très fort vent de face. Je dois remercier mes des co-équipiers de m’avoir bien protégé du vent (pour des raisons techniques, j’avais pris mon VTT). 

Pour finir, nous avons un éclair de lucidité, à Champigneulles nous rentrons directement en évitant la boucle par la Malpierre. Même si les trois cyclistes sont des multi-récidivistes, leur discernement n’est (peut-être) pas complètement altéré. Pierre.

Commentaire octosyllabique (Reynald) :

Ils sont toqués, ils sont cinglés
Faudrait vraiment les enfermer !
Le pire des trois, c’est l’ retraité,
Faut-il qu’il soit décérébré !


Marco, Cri-cri, on peut comprendre,
Il n’y a pas de quoi surprendre,
Vu qu’en semaine ils triment encore
Sans pouvoir mettre le nez dehors.


Il n’est d’autre atout dans leur manche
Que le seul sacro-saint dimanche.
La pluie, le vent, ils s’en balancent,
Faute de pouvoir forcer la chance.


La seule excuse du retraité
A pour nom solidarité.
La folie de ce Don Quichotte
Nous fait passer pour des chochottes !


Glisser n’est pas rouler (26/01)

Les dimanches matin se suivent et se ressemblent : malgré le brouillard et le gla-gla, les Randos givrés se sont extirpés du pageot (sauf le Patrick de Pettoncourt bien obligé de faire honneur à son nom, et quelques autres un peu frileux). J’en ai compté pas moins de 18, et que des Randos, puisqu’en partant de Kinepolis on n’aperçoit pas les Charlots qui se réunissent invariablement Porte Désilles.

On n’y voit goutte, on est prudent, faudrait tout de même pas faire une embardée dans le canal, la couche de glace est trop fragile. Mais à peine en route, Pierre doit se rendre à l’évidence : une vieille jante fêlée. Ça ne se répare pas, il lui faut tourner casaque. Aldric profite du contre-temps pour remplacer une chambre à air : ça c’est dans le domaine du possible. Après une heure dans la brume, sans autre incident, on se paie une bonne tranche de soleil. Délice ! Sûr qu’on a bien fait de mettre le nez dehors. Un vrai plaisir, la longue montée vers Haussonville et la clarté. Mais ceux du Pont fleuri, que sont-ils devenus ? Ce pont-là n’est pas basculant, ils ne dégringoleront pas avec nous sur Damelevières. Mais ils ont été revus près de l’arrivée, pas d’inquiétude.

Ensuite, plus rien à raconter, car ayant choisi le mode balade (avec le Patou des Corbières) plutôt que la course en ligne, je n’ai rien vu de ce qui s’est passé chez les échevelés. Mais le président m’a mis un mot : un rond-point glissant a bien failli envoyer tout le monde au tapis ; seul Christophe a tâté du bitume et s’est fait mal à un genou. Cri-cri, reprends-toi, c’est la deuxième fois que tu cabrioles en peu de temps : sache que deux sans trois, c’est possible, et c’est dans tes cordes.

Moralité : comme l’a écrit un grand poète italien, Rinaldo Laanco, le cycliste est un équilibriste. Quelques extraits de son poème, traduit en français (ne disposant plus de l’original, j’invite Amico à le retraduire en italien) :

Pareil à un équilibriste
Perché sur un fil invisible,
Il est à peine compréhensible
Qu’ainsi se tienne le cycliste (…)

Car un rien peut le mettre à terre,
Piétons, deux-roues, automobiles
Rendant sa prudence inutile
Et son équilibre éphémère.

Tel est le lot du pédaliste,
Ce courageux équilibriste,
Qu’il soit novice ou chevronné,
Aux dangers il est abonné !

Sages ou toqués ? (19/01)

Sont-ils toqués, les passionnés ? Sont-ils cinglés, sont-ils givrés ? Etaient-ils vraiment obligés ?
Au rendez-vous, zéro degré et vingt cyclos, cherchez l’erreur. Moitié Randos, moitié Charlots, il faut de tout pour une folie.
Route glissante appelle prudence, ils en rabattent sur la cadence.
Mais assez fous, les pédaleux, pour choisir à Liverdun la Moselle et sa brume glacée, au lieu d’opter pour le plateau ensoleillé.
Le parcours est sacré pour les caboches gelées.

Faut reconnaître qu’ils sont habiles, nul n’a glissé. Et tous se sont réchauffés, à pédaler comme des dératés, une fois la brume dissipée.
Ainsi sont-ils faits, les fondus du vélo. Même en hiver ils persévèrent. Tout à leur rêve, jamais en grève. La suite pourrait bien leur donner raison.


Ils seront prêts quand reviendra le temps clément
C’est le froid vif qui fait le prix du cher printemps.
Ce grâce à quoi la déraison devient sagesse,
Toqués, givrés, ils vont rouler dans l’allégresse.
Reynald 

PS : pour ceux qui n’en croient rien et qui rêvent de pédaler au soleil en hiver :https://www.lequipe.fr/Velo-mag/Tutos/Actualites/Ou-rouler-au-soleil-pendant-hiver/1099513

Faut que ça monte ! (12/05)

Un temps de saison, mais pourtant favorable à la pratique pédalatoire. Je compte pas moins de 19 non-grévistes, des retraités venus à point, des actifs tenus d’en faire autant. Après quelques jours d’inaction et une revigorante galette, on remet le moteur en marche (si je puis dire).

On commence par du plat de piste, le temps d’une mise en jambes salutaire. Mais heureusement cette entrée en matière ne prélude pas à un menu sans relief, comme ce fut le cas pour le premier dimanche de la nouvelle année. On va bientôt se déguster quelques côtes, de la pente goûteuse, de la montée suave. Je m’en frotte les babines, voici qui justifie enfin l’usage d’un vélo ailé, car je vous le demande, à quoi servirait de chevaucher un pur-sang si c’est pour le traiter en canasson ? Faut que ça grimpe ! Faut que ça résiste pour que ça assiste ! Faut s’avaler du dénivelé ! Finie la ouate, vive les watts !

Il est vrai que grimper parfois plus vite que son ombre, c’est enivrant ; mais remorquer ceux de l’arrière, c’est encore plus satisfaisant (je vais à eux sur mon VAE). Avant-garde ou vélo-balai, c’est le pied à tout coup. Et j’en témoigne, ça rend encore plus admiratif envers ceux qui se passent d’assistance et qui montent pourtant à des allures improbables. Désormais je les vois à l’oeuvre, les costauds, tel Amico à la sortie de Ceintrey, ou Pierre L. dans la montée de Maron : chapeau, respect ! Continuez comme ça, les amis, ne changez rien, vous êtes encore jeunes, vous : n’allez pas niveler les dénivelés !

Conclusion : soyons oecuméniques, qu’il soit ou non assisté, vive le vélo !

C’est reparti (05/01)

Ah, comme c’est émouvant, ce rassemblement de cyclistes fringants comme au premier jour, Randos et VVV mêlés, licenciés et licenciables … Car, à l’évidence, qui n’est pas déjà licencié rêve de le devenir, et de profiter ainsi de plein droit de tout l’éventail des sorties proposées par un club dûment estampillé FFCT. Qu’ils en aient l’assurance (c’est le cas de le dire), ils seront accueillis avec tous les honneurs dûs à leur rang et à leur âge, les vieux grognards de la pédale lorraine !

Eh oui, je suis bien placé pour en témoigner, on peut être à la fois CRN et VVV, tout comme on peut alterner VAE et vélo classique : c’est doublement double plaisir ! Hier, malgré le nombre élevé de pratiquants (une trentaine), on a pu rouler groupés et papoter, du moins à l’aller. Le retour fut plus dispersé, les uns tirant leur épingle du jeu, les autres s’étirant à qui mieux mieux. Certains se tirant la bourre dans la brume, d’autres s’attendant comme de coutume. La nouvelle saison est lancée, il n’y a plus qu’à dérouler. Sans dérouiller, de préférence.

Et en profitant à fond de la grande diversité des 52 sorties dominicales, sans oublier celles de quelques jours fériés, dont, bien sûr, la traditionnelle grande sortie de l’Ascension. Quant à ceux qui ont la chance d’appartenir aussi à la confrérie des VVV (ou qui vont avoir le bonheur de la rejoindre), ils piocheront à leur guise dans la carte bien fournie des 17 journées, des trois séjours d’une semaine, et de quelques excursions additionnelles (Forêt noire et Luxembourg). 

Que demander de plus, au seuil de la nouvelle année ?

Le jour de l’an

Michel André avait proposé aux réveillonner réveillés de se retrouver pour un décrassage de circonstance.

Une très bonne idée qu’il a eu là l’ami Michel, une idée si bonne que je m’y suis rendu, à son rendez-vous « en prime time » et post-réveillon. Malgré le froid et la brume.Et qui se trouvait là, ce jour, à l’heure dite ?

Je vous le donne en mille, et même en deux mille, que dis-je, en deux mille vingt. Ils n’étaient pas vingt, ils n’étaient pas dix, pas cinq, pas deux … non, non, pas deux, pas un. Personne, quoi ! Non, non, pas même l’ami Michel … (il avait terminé l’année par un oubli et il vient de commencer la suivante par un autre oubli : faut-il qu’on s’en inquiète ?).
Bref il fut vain, il fut vain vain, ce premier rendez-vous deux fois 20. Sauf pour moi qui ai eu le plaisir de rouler bien groupé avec moi-même. Les prés étaient givrés, mais je me suis réchauffé, sur mon bon vieux vélo sans assistance. Et comme c’était la troisième fois de suite que je roulais sur cette antique machine, je confirme que l’usage du VAE ne rend pas rétif aux efforts, ni impotent. Alterner les deux pratiques, c’est même double plaisir.
Allez, à un de ces jours, en 2020, lors de rendez-vous non pas vains, ni vains vains, mais divins ! Reynald 

Chronique de décembre

Quelques courageux ont roulé en cette fin d’année, en bravant la pluie, le froid et le vent. Pierre et Marc ont rendu compte de ces excursions très fraîches

Dimanche 15 décembre (Pierre) : Bilan globalement positif

Eh oui, vous aurez droit à votre compte-rendu dominical. J’ai en effet  retrouvé  Marco et Christophe au Kinépolis ce matin à 9h. La première heure s’est déroulée presque au sec, avec juste un fort vent de face. Nous nous sommes organisés, à trois il est facile de passer des relais. Après Houdelmont un petit crachin s’est mis à tomber mais il n’a nullement affecté le moral du trio. Nous étions toujours convaincus d’avoir fait le bon choix et trouvions un peu timorés nos collègues randonneurs. Après Ceintrey, le ciel nous est tombé sur la tête, ce fut assez bref, 10 minutes tout au plus. Le moral est maintenant dans les chaussettes qui sont par ailleurs trempées. Un éclair de lucidité, nous écourtons la sortie et nous rentrons directement sur Nancy. 

Dimanche 22 décembre : Parcours de l’Avent (Marc)

Petite affluence ce matin puisque nous étions 5 à braver les mauvaises conditions climatiques. En voyant qui était au rendez-vous, j’ai tout de suite compris que la sortie ne serait pas de tout repos pour moi, car il y avait des watts : Amico, Christophe, Daniel et Marc H. Après une crevaison dès le départ, nous avons bien roulé vers Toul, Daniel nous quittant à Gondreville. À Toul,  Christophe et Marc H. ont bifurqué en direction de Liverdun par la piste cyclable, alors qu’Amico et moi avons continué sur le parcours prévu. Nous n’avons pas échappé aux averses, mais la température était douce. Quant au parcours, s’il ne faisait que 65Km, il était quand même exigeant avec près de 700m de dénivelé… si bien qu’en rentrant, j’étais sec. 

Dimanche 29 décembre : La der des der (Pierre)

La fonction qui associe la température au nombre de présents à la sortie dominicale des randos est totalement inconnue. Il va falloir soumettre cette question aux spécialistes de l’intelligence artificielle, mon intelligence naturelle ne me le premettant pas. En effet, ce matin, malgré la température (environ -3°) 11 pédaleurs dont 2 avec une propulsion artificielle sont  au rendez-vous du Kinépolis, pour le prouver Gégé prend quelques photos. Un douzième, parti dont on se sait où, nous rattrape après Buissoncourt. 

La campagne est magnifique, nappée d’une légère brume, le ciel est bleu et le vent quasiment inexistant. C’est (pour moi) un réel plaisir de rouler malgré le froid. Certains décident de couper court et nous retrouvons à 8 seulement pour la pause à Hoeville. Le gel fait éclater les deux pierres, Pierre L, Marco, Franck, Alain et Dominique des VVV   filent à allure soutenue vers Haraucourt,  Varangéville et Art-sur-Meurthe. Jean-Claude, Roberto et P.   adoptons un rythme moins rapide pour boucler les 64 kilomètres prévus.

2019 se termine, vive 2020.

La chute des feuilles (8 déc.)

Température douce, ciel gris, pas de pluie, vent vif du sud-est ; seize pédaleurs au départ, dont trois adeptes du VAE (Jacques, Daniel, et moi), ce qui est une première dans les annales du club. L’avenir dira si c’est là le début d’une nouvelle ère. Ou si ceux qui rament préfèreront continuer à ramer. Toujours est-il qu’on a perdu très vite, avec leur consentement, les deux sénateurs (Gégé et Cafougnette).

Le reste du peloton a progressé groupé, les vaillants et les assistés (quel pied de n’être plus jamais largué !). Sur des routes humides et parfois sales, puis sur la longue piste du retour, qui ne manquait pas de feuilles mortes, mouillées et glissantes. Et donc, glissé ils ont, ceux qui dans un virage se sont fait surprendre : trois ont chuté, les autres ont réussi tant bien que mal à les éviter. Un bon coup de stress mais pas de gros bobos pour Michel André, Christophe et Alain Brighenti (l’homme de Vence, nouvel adhérent). 
Comme quoi aux habituels traquenards qui nous guettent, il faut ajouter les pièges saisonniers, et redoubler de prudence sur les pistes cyclables. À moins de les éviter, quand elles sont bordées d’arbres et si rarement balayées ou nettoyées. Le cycliste doit décidément se méfier de tout : même la chute des feuilles peut le faire chuter.

À noter : les barrières en bois de la piste de Brin ont été ouvertes sur l’un des côtés (sauf une). C’est provisoire, ou le bon sens l’a enfin emporté ? Quant aux nouvelles chicanes à l’entrée des villages, ou aux nouvelles bandes cyclables en ville, voici autant de motifs supplémentaires de redoubler de prudence ! 

Tous saints (1er Nov.) ?

Un temps de toux, de Toussaint, un temps à ne mouiller ni tous les saints ni tous les cycles. Et pourtant 15 paires de roues vont rouler et dérouler, sans couler ni roucouler, sous les larmes d’un ciel plombé. À l’évidence, il en faut plus pour décourager les ardeurs des rouleurs étanches.

Des petits saints, il n’en manquait pas en ce 1er novembre, sains d’esprit et sympathiques. Le Vatican en avait dépêché deux, San Marco et San Amico, l’un bien allant l’autre mal crevant, pauvre martyr d’un temps de chien. Un temps qui fit deux autres victimes, dégonflées avant que d’arriver, les saints Daniel et Roberto. On a pu aussi relever la présence de Pierre, le saint bâtisseur de parcours, celle de Saint Christophe le protecteur, de Saint Claude le brasseur, de Pierre-hic le buveur, de Saint Sébastien le voluptueux (percé de flèches, il sourit toujours). Et de même la présence du saint patron des Randos, Jean-Michel le deux en un. Sans oublier ceux qui, comme les saints Patrick et Christian, ne goûtèrent qu’à moitié l’onction céleste et qui à peine sur le pont (de Mons) s’en retournèrent bien vite en leur paroisse.

Que ceux que j’oublie me pardonnent, et se consolent : j’ai eu la sanctification trop facile. En vérité, pas un des nommés ne la mérite : voyons, ils sont sympa, mais pas saints ! Ni non plus cinglés ou simplets, faut être juste. Cette fois, je suis sincère, et synthétique : j’arrête là ma singerie du jour. Et je ferai mieux, c’est promis, à la Saint-Glinglin.