• Vent de l’amitié (10 février)

Hier matin, peu de courageux au départ de la porte Désilles. Christophe avait prévenu Marco qu’il ne pourrait pas venir, le trio s’est réduit à un duo. Il faut avouer que le temps n’était pas très engageant et les prévisions météo alarmistes. Pourquoi faire du vélo dans de telles conditions ? La réponse des deux intéressés  est simple, voir simpliste: on va au départ et ensuite on avise: retour à la maison, sortie écourtée ou normale.

Hier, cela a bien fonctionné et nous avons choisi l’option 2. En effet, la première partie du parcours (Liverdin, Griscourt et Jézanville) a été réalisée sans encombre,  le vent du sud nous a poussés et la pluie était faible. Prudents à Blénod-les-Pont-à-Mousson, nous avons choisi de rentrer directement sur Dieulouard et Marbache (l’option 2). Les circonstances nous l’ont dicté, pour revenir au point de départ, pas d’échappatoire, il faut affronter le vent qui soufflait très violemment et surtout par rafales. Nous n’avons pas été déçus, le petit braquet était de rigueur, les relais courts,  l’équilibre étant parfois difficile à maintenir.

En Lorraine, terre d’accueil de nombreux Italiens, et plus particulièrement hier entre Pont-à-Mousson et Nancy, la coopération et l’amitié franco-italienne a été exemplaire, à la différence des tensions entre les gouvernements italiens et français. Nous avons su faire face à l’adversité en étant unis, solidaires.

Pour conclure, une bonne sortie avec son contenu d’exercice physique (nous étions tous les deux contents d’en finir, la pluie s’étant invitée à la fin) mais aussi le plaisir de partager un bon moment entre amis.

Pierre Vallois