• Un mystère d’avril (29/04)

L’orage la nuit nuit,
Il nuit au rendez-vous des Randos,
L’affluence n’est pas du tonnerre, et quand la déveine s’en mêle,
Que les uns secourent le Cri-cri crevé
Tandis que les autres moulinent mollo mollo
Sans être jamais rattrapés,
On roule alors en plein mystère.
Les trois de devant, qui attendent, qui s’arrêtent, et souvent se retournent,
Songent aux autres et se demandent :
Sont-ils devant, sont-ils derrière ?
Et ces derniers en font autant, probablement :
Sont-ils devant, sont-ils derrière,
Pierrot, Jean-Claude et Reynaldo ?
On avance, on avance, il faut bien qu’on avance,
C’est la chanson qui le dit.
Ceux de devant, ceux de derrière,
Lesquels sont en avance et lesquels en retard ?
La pause de Mamey, la pause miam-mian, mamma mia,
La réponse n’apporte pas : qui est devant qui est derrière ?
Mais tous avancent dans la splendeur,
Verts pâturages, ruisseaux d’argent et colzas d’or,
La petite Suisse s’offre à qui veut,
Qu’il soit devant, qu’il soit derrière.
Moralité : on peut rater un rendez-vous et réussir ce qui le suit.
Épilogue (éclaircissement du mystère) : Christophe n’a pas réussi à réparer, bien des minutes s’écoulèrent, que ceux de derrière rattrapèrent en filant droit par la grand-route, tandis que les trois de devant prenaient la piste, puis les attendaient en contrebas de cette route (dans la ZI de Custines). Si bien que ceux qui étaient derrière leur brûlèrent la politesse, sans que les trois autres le  sussent. Et comme les 6 (ou 7, ou 8) passés devant roulèrent à tombeau ouvert, jamais ceux qui musardaient à l’arrière ne les revirent.
Nous ferons mieux la prochaine fois !