• Sortie du 26 juin : Rouler en papy

Jeudi, c’était la canicule, les randonneurs du Luxembourg s’en souviendront. Hier dimanche, retour à la normale : beau temps mais rien de trop, un temps propice pour le vélo. Quatorze nous sommes au départ, et quasiment autant à l’arrivée, une fois résorbée la séparation des deux groupes. Puisqu’elle se fit, la séparation, un peu après l’endroit prévu, mais avant les deux « juges de paix » qui se dressent entre Vic-sur-Seille et Châteaux-Salins. Deux raidards qui de toute façon séparent plus qu’ils ne rapprochent.
Des raidards qui nous ont fait songer aux forçats du BRV : nous, nous avons pu en baver pendant quelques brèves minutes, mais eux, ce fut pendant combien de temps ? Et combien de fois ? Mais ils sont si jeunes, si costauds, si vaillants, les Randos montagnards, qu’ils ont dû n’en faire qu’une bouchée, des cols vosgiens. Je me trompe ?

Ensuite, plaisir de retrouver les routes presque lointaines de la Moselle ; des routes étroites, vallonnées, anonymes parfois, puisqu’on fait des économies de pancartes du côté de Hampont ou de Dalhain … Ce qui oblige à demander son chemin. Faut dire que précédemment on faisait le parcours dans l’autre sens, on avait ses repères. On a même perdu, un court moment, le maître des parcours (Pierre) et son fidèle lieutenant (Jean-Claude) : le premier a des excuses, il revenait direct de Toronto ; le second n’en a pas, son « décalage » n’a rien d’horaire. Mais cette fois, on n’a pas perdu Philippe, il y a du mieux. Ni perdu Patrick le kiné à l’arrière (dans son cas, l’exploit est double, vous m’aurez compris).
Et pendant ce temps-là, ils perdaient qui, et encore qui, les fêlés du BRV ?

La route était longue pour un parcours débutant à 8h, mais en juin la forme est là, les kilomètres s’ajoutent aux kilomètres, on ne voit pas le temps passer, on n’est pas pressé de rentrer. Mais gare, autrefois c’est le pinard qu’on appelait le brouille-ménage : désormais, ce pourrait bien être le vélo. Toutefois, réfléchissons : c’est de leur faute, elles n’ont qu’à s’y mettre, au vélo ! Et l’assistance électrique, elles y ont pensé ? Et leurs maris, ils attendent quoi pour la leur offrir ?
Tout problème a sa solution. N’est-ce pas, les allumés du BRV, vous qui avez multiplié les aides au pédalage, ne dites pas le contraire.

Confidence : depuis mercredi, 22 juin 2016, je peux me permettre de rouler en papy. Donc, jeudi et hier dimanche, malgré ma forme éblouissante du moment, j’ai roulé en papy. Car il est né, enfin, le divin enfant, mon premier, mon unique petit-fils. Il est très beau, il pèse 4 kg, sa maman (ma fille) et lui-même se portent bien. Il est né à Bruxelles. Je vous fais grâce de vos blagues belges.
Annonce : je vous envoie dans la foulée une invitation pour « l’excursion » de cette semaine.
Reynald