• L’eau n’effraie pas le cyclo

Trois comptes rendus rédigés par Pierre Vallois, l’Inoxydable, à propos de trois sorties très humides et en tout petit comité

2 décembre

Notre sortie d’hier s’inscrivait entre les fêtes de Saint-Nicolas organisées par la ville de Nancy et la vraie date, celle du 6 décembre.  Parc des Expositions, dimanche 2 décembre, 9h du matin, quatre cyclos Benoit, Christophe, Marc et P. ont célébré cet événement à leur manière et ils ne se sont pas défilés !  Peut-être avons-nous voulu partir une dernière fois du Parc des Expositions, puisque en 2019, nous ne devrions plus utiliser ce lieu de départ ?

Contrairement à certaines prévisions météo, nous n’avons eu que peu de pluie, juste à la fin. En revanche, à l’aller, nous avons affronté un très fort vent du sud. Nous avons été particulièrement exposés dans les longues lignes droites autour de Ceintrey et Vroncourt. Les trois randonneurs expérimentés ont eu la sagesse de rouler régulièrement et bien groupés, Benoit caracolant souvent en tête. Quel contraste pour le retour, les bourrasques de vent nous ont permis d’expérimenter un nouveau type de V. A. E. : le vélo à assistance éolienne ! Pour terminer, nous avons monté la côte de Brabois sous une bonne pluie. Nous étions bien contents d’en terminer. Il faut dire qu’en plus du vent et de la pluie, le dénivelé était de plus de 650 mètres !

9 décembre

Ce n’est pas une histoire porno, mais celle de trois cyclos, Marco, Amico (celui qui porte le gilet jaune fluo) et Pierrot, partis pour une sortie sous l’eau. Au départ, le vent soufflait bien dans le dos. Mais de face au retour, c’était pas très rigolo.

Hier matin Gérard G est venu nous encourager porte Désilles ainsi que les deux VVV :  Jacques et Gérard C. En fait, nous n’avons eu que peu de pluie mais vent violent de face sur le retour. A la différence de la semaine dernière où nous avions fini vent dans le dos, cette fois pas d’excès de vitesse, nous roulions péniblement à 18 km/h au plus fort de la bourrasque et en nous relayant !

Même si pour les sorties automnales il n’y a un seul type de parcours, nous avons chosi d’un commun accord, de raccourcir la sortie à Crévic en évitant la boucle Maixe-Hoéville-Réméréville.

Nous sommes rentrés avant midi avec une soixantaine de kilomètres au compteur. Nous avons bien pris l’air.

16 décembre

Jamais deux sans trois, ce dicton s’est appliqué une nouvelle fois. Effet, pour les deux premiers dimanches de décembre, nous avons dû affronter la pluie et le vent. Hier, pour changer, la neige était au rendez-vous, toutefois : malgré cette vilaine météo Pierrot a retrouvé Marco au stade Marcel Picot…

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, le bilan de cette demi-journée de vélo est globalement positif :

– plus de la moitié des routes utilisées n’étaient que mouillées, pour les autres, la neige au sol était gorgée d’eau et non verglacée (car la température a toujours été positive), il suffisait de rouler dans les traces laissées par les voitures. J’avais pris mon VTT, par sécurité, mais Marc a utilisé son vélo usuel et n’a jamais été en difficulté (bravo). Il a juste fallu se montrer vigilants entre Buissoncourt et Réméréville.

– Le froid était tout à fait supportable, 3 degrés au départ et 6 degrés à l’arrivée.

– un kilométrage réduit (environ 55 KM) nous a permis de rentrer bien avant midi.

Le vélo est un sport complet, le cycliste doit montrer des qualités de marin pour se déplacer avec le vent et de skieur pour choisir la meilleure trajectoire sur un sol glissant.

Pour conclure, on peut juste espérer que le dicton « Jamais trois sans quatre » n’existe pas.

Pierre V.