• Été perpétuel (14 octobre)

L’attrait du beau temps a été le plus fort : 14 créatures pédalantes pour ce 14 octobre qui ressemblait à un 14 juillet. Un festival de lumière et de couleurs. De douce lumière rasante et de couleurs de saison, sans quoi nous aurions pu douter que nous soyons bien en automne et à la mi-octobre !
Comment peut-il faire si doux et si beau ? Qu’est-ce que cela cache ? Certes, les cyclistes sont aux anges … mais ce qui se prépare, c’est enfer ou paradis ?
Pour parodier une formule célèbre, faut-il s’empresser de s’en réjouir de peur d’être obligés d’en pleurer ?
Eh oui, on ne le sait que trop, notre chère planète se réchauffe, et se détraque. Pour le meilleur et pour le pire. Nous, nous sommes présentement les privilégiés du réchauffement. Et puisqu’il n’est jamais bon de cracher dans la soupe, nous ne songeons pas à nous en plaindre. Tout au contraire. Mais ce n’est pas une raison pour ignorer la face noire d’un été perpétuel.
À notre décharge : d’une certaine façon, nous montrons le bon exemple, rien de moins polluant que la pratique du vélo, pas de meilleure réponse à l’impératif écologique en matière de déplacement. Mais la voiture, mais l’avion, nous allons y renoncer ? Ou du moins mettre la pédale douce ?
Je note que pour le club les saisons se brouillent aussi, et que le printemps s’annonce : les frères Gebel étaient de la sortie, le plus jeune n’a que 16 ans, le plus âgé n’a pas 20 ans. Jouvence nous sourit, comme disait l’abbé.