• Décastar (3 mars)

Nouvelle crise de rimaillerie, désolé. Mais le jour où l’on parlera en vers, je recommencerai à écrire en prose.

Le titre est une allusion au mètre ici utilisé, le décasyllabe. Le choix s’est fait tout seul, c’est le premier vers qui en a décidé. Il n’y avait plus ensuite qu’à observer le même rythme, et le même tempo (2 fois 5) – un tempo qui invite à chantonner en moulinant. Essayez, vous m’en direz des nouvelles.

Quand la pluie renonce, le Rando jubile
Il sort sa machine, son vélo mobile,
Rejoint les copains qui sont là nombreux,
Pas moins de dix-neuf seront dans le jeu.

Tous ensemble un peu, dispersés souvent,
La faute en revient au grand méchant vent,
Une mise à l’épreuve fort peu salutaire
Pour ceux dont le zef fait des réfractaires.

Et puis fallait bien avoir l’œil partout,
Quelqu’un pour veiller sur petit Patou
Largué comme pas un, sur grand Cafougnette
Qui n’avait vraiment rien dans les chaussettes.

Je m’y suis collé, Dominique aussi,
Le cabri des Alpes en mode ralenti,
Au risque évident du torticolis,
A se retourner on se démolit.

Mais je n’oublie pas le soutien majeur
Que nous apporta le fier pédaleur,
Le champion marrant jugé sur sa selle,
Vous l’avez compris, j’ai nommé Marcel !

Reynald