• A fond la forme !

Cela s’est passé un 13 août :
Retour aux affaires pour moi, après des vacances normandes, très vertes, assez fraîches et même un peu humides. Transition toute trouvée en terre lorraine : pour se rendre au RV de 7h30 hier matin, il faut mettre l’imper (ou le ciré), puisqu’une petite bruine a pointé son museau. Comme on dit en Normandie, « La pluie ? Rien à cirer ». Autre blague locale offerte aux touristes : « On a eu du beau temps, c’était un jeudi » (voir la pj).

La question qui me vient alors que tombent les premières gouttes : y aura-t-il des amateurs par ce temps frais, pour cette mienne reprise, après plus de trois semaines d’arrêt ? Ma dernière sortie c’était le 20 juillet au départ d’Haroué, par un temps très gris, même que les six courageux du jour avaient pris une bonne drache en matinée, avant que le soleil ne s’impose : faut dire que c’était un jeudi !

Eh bien, oui, nous voici pas moins de neuf au rendez-vous : même Gégé, qui craint pourtant l’humidité, est là, de même que le convalescent Marco et le Patou revenu des Corbières, plus Jean-Claude, Guillaume (Losfeld), Christophe, Gaby, et Marcel (de retour des Alpes). En fait, il ne pleut déjà plus. Très vite, on enlèvera les impers. Plus tard, la bruine sera si fine qu’on ne les remettra pas, et je ne serai pas le dernier à apprécier à sa juste valeur l’effet de brumisateur dont on bénéficiera continûment dans la seconde partie de notre longue sortie. Une vraie gâterie. Comme quoi, si la bruine n’existait pas, il faudrait l’inventer !

L’autre question du jour pour moi, c’était : combien de temps vas-tu tenir après une aussi longue interruption ? Résolution : rester dans les roues, pédaler en dedans, ne pas donner un coup de pédale de trop, laisser les costauds s’ébrouer dans les côtes… C’est ainsi que la pause est atteinte (du côté de Réchicourt-la-Petite) sans la moindre alerte. Ensuite, les quatre plus pressés auront la bonne idée de se faire la belle, si bien qu’à l’approche de Blanche-Eglise (le point le plus éloigné du jour), c’est dans le confort du gruppetto que le retour s’amorce : Gége, Jicé, Patou, Marco, que voici de bons compagnons pour revenir de cette humide et bien agréable escapade en Moselle ! Le tempo sera raisonnable, on va se relayer, les embruns nous épargneront la surchauffe… que demander de plus ?

Tant de bonnes conditions réunies font qu’au lieu d’avoir des jambes de plus en plus lourdes, j’aurai personnellement la socquette de plus en plus légère, sur le plat comme dans les côtes. Un pur plaisir, et non pas la galère redoutée. Un peu étrange, même, mais je le jure, je n’ai rien pris d’illicite ! Que du cidre et du pommeau (apéritif à base de jus de pommes et de calvados). Et le bilan, c’est à mon compteur : 119 km, près de 1000 m de dénivelé (et une moyenne approchant les 26,5 km/h, alors qu’on a parfois musardé). J’ai idée que la fin de saison sera jouissive. Qu’il fasse soleil ou qu’il bruine.

Un mot de plus : pendant quelques kilomètres, ce sont 12 Randos qui ont roulé ensemble, une fois établi le contact avec les frères Collard et Jean-Marie B. qui nous avaient devancés, et avant que ceux-ci ne choisissent de rentrer plus tôt au bercail. Nul doute qu’avec le soleil revenu, nous serons encore plus nombreux demain, pour fêter sportivement le 15 août (et si Météo France n’exclut pas le retour de « pluies éparses » entre deux éclaircies, ne vous laissez pas intimider).
RV parc des expos à 8h.